EXPOSITIONS, HISTOIRE, PATRIMOINE, ARCHÉOLOGIE, ASSOCIATIONS CULTURELLES, ARTS: N°20 (JUILLET – AOÛT 2019)

Cette rubrique faisant  régulièrement l’objet d’additifs et de mises à jour , jusqu’au  31 août  2019, en fonction de l’actualité, n’hésitez pas à y revenir régulièrement pour bénéficier pleinement de ces compléments d’information.

Pour nous contacter: allier-infos@sfr.fr

 MISE À JOUR:   16 AOÛT 2019

 

EXPOSITIONS

Logo Vichy

• À PROPOS DE L’EXPOSITION

VICHY REINE DES VILLES D’EAUX

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• Dans sa rubrique  Expositions, histoire patrimoine (n° 19 – mai – juin 2019), Vu du Bourbonnais a longuement présenté l’exposition La Reine des villes d’eaux qui se tient au Palais des Congrès.  Pour l’occasion, une quinzaine d’entreprises ont apporté leur soutien financier. Une convention a été signée à cette fin par le maire, Frédéric Aguilera et par  Fabienne Gélin, responsable de  la Médiathèque, ainsi que par Jean-Michel Fiori, scénographe.

• Le budget de cette exposition réalisée dans le cadre de la candidature de Vichy au patrimoine mondial de l’Unesco,  s’élève à 50 000 €. Une somme  financée à hauteur de 70 % par des subventions publiques, ainsi que par le mécénat (10%) et la Ville de Vichy (20%). Elle a été inaugurée officiellement le 14 juillet en présence de Laurent Stéfanini, ambassadeur de France auprès de l’Unesco, et de Marie-France Lecaillon, préfète du département de l’Allier.

• Toujours à  Vichy, les photographies du portraitiste Philippe Halsman (1906-1979)  sont exposées sur l’esplanade du lac d’allier, jusqu’au 8 septembre. Dans son édition du 12 août, La Montagne à donné des détails sur cette rétrospective, d’après les souvenirs de la fille de l’artiste, Irène Halsmann . Cette dernière était présente en juin, lors du  le vernissage.

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• À LA  DÉCOUVERTE

Vue aérienne Vieux château et panorama colorisé Cim

DU MONTLUÇON MÉDIÉVAL

MOntlucon expo cité médiévle• Jusqu’au 31 août, dans les locaux de l’Hôtel Boisrot de  la Cour (rue de la Fontaine), la traditionnelle exposition estivale,  organisée par l’Association Vieux Montluçon, présidée par Jean-François Brun, propose aux visiteurs de se (re)plonger dans le Montluçon médiéval. Elle a pu être réalisée grâce, notamment, à des prêts de Amis de Montluçon,  et de documents numérisés issus des fonds des archives municipales et du Cercle d’archéologie. On peut ainsi découvrir à quoi ressemblaient l’actuelle place Piquand ou encore la place du sabot, aujourd’hui disparue. On peut aussi voir l’évolution du château des Bourbons, à travers plans, gravures et objets,   parmi lesquels un insolite boulet datant du XIVè ou XVè siècle, retrouvé  dans un jardin en contrebas du site. Une série de sceaux, des cruches, une tête de saint-Roch, ou encore  des chapiteaux et des éléments de portails provenant du chapitre Saint-Nicolas sont aussi visibles. Divers panneaux explicatifs apportent des éclairages sur le pont saint-Pierre ou sur les hôtels nobles  médiévaux et les manoirs  érigé hors les murs, comme ceux de Biens-Assis et des Étourneaux. L’exposition est visible jusqu’au 31 août, tous les jours de 15 h 30 à 18 h 30, ainsi que les samedis de 10 h 00 à 12 h 30 (entrée gratuite).

 

• MAILLOT JAUNE : UNE EXPOSITION

DU  CENTENAIRE QUI FAIT RECETTE

Roger WALKOWIAK dédicacé (2)
Roger Walkowiak, vainqueur du Tour 1956

• Effet Julian Alaphilippe ou pas, entre le 6 et le 31 juillet, 3 500 visiteurs sont venus découvrir, à Montluçon l’exposition  consacrée aux cent ans du maillot jaune du Tour de France. Un chiffre dont n’a pas manqué de se réjouir son concepteur montluçonnais, Fabrice Bourgoin. Dans les trois salles du rez-de-chaussée du château des Ducs de Bourbons qui lui sont dédiées, l’exposition visible jusqu’au 22 septembre, retrace l’histoire du célèbre maillot jaune, de sa création à aujourd’hui. Des vélos de différents coureurs qui ont marqué l’histoire de la Grande Boucle, deux simulateurs permettant de gravir virtuellement  le mythique Mont Ventoux, ainsi que des maillots jaunes et  de nombreuses pièces d’archives et anecdotes sont proposés au public. Les visiteurs  peuvent aussi accéder à  des tables tactiles, offrant une multitude  d’informations.

► Infos pratiques : L’entrée de l’exposition est gratuite. Jusqu’au 31 août, elle est visible  du lundi au dimanche, de 14 h 00 à 18 h 00 (fermeture tous les mardis). Ensuite, du 1er au 22 septembre, elle sera ouverte les samedi, dimanche, lundi et mercredi de 14 h 00 à 18 h 00 (sur rendez-vous pour les groupes scolaires).

 

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DEUX EXPOSITIONS

À LA MALCOIFFÉE

• QUAND L’HISTOIRE DE  LA MALCOIFFÉE

CROISE CELLE DU SOUS-MARIN CASABIANCA

31410_472_Casa-RVB• En même temps que Marcellin Desboutin, à la pointe du portrait, visible jusqu’au 19 septembre, le musée Anne-de-Beaujeu, propose deux autres expositions temporaires, à la Malcoiffée – Château des ducs de Bourbon (Place de la Déportation à Moulins). La première est  intitulée  Ligne d’horizon. Mal-Coiffée… Casabianca. 1939-2019. Un titre un peu énigmatique  qui mérite quelques explications…

31410_472_Casa-RVB• Le Casabianca, sous-marin de la Marine nationale, est entré dans l’histoire pour ses multiples exploits durant la Seconde Guerre mondiale. Au même moment, la capitale du Bourbonnais s’est retrouvée coupée en deux par la ligne de démarcation, et la Mal-Coiffée est devenue  la sinistre prison militaire allemande de la Gestapo, lieu d’incarcération de résistants. Deux bâtiments aux destins croisés, marqués par le courage, le refus d’abandonner la lutte et la volonté de résister à la barbarie nazie. Pour la première fois, le patrimoine du sous-marin Casabianca, un submersible qui jaugeait  1.500 tonnes, est présenté au public au sein du Château des ducs de Bourbon, au cœur de Moulins, sa ville marraine, et haut-lieu de mémoire du Département de l’Allier.

Savoir plus: L’épopée du sous-marin Casabianca, après le sabordage de la flotte française à Toulon, le 27 novembre 1942, a été contée dans le film Casabianca. Il a été  réalisé en 1951 par Georges Péclet, avec le concours de la Marine nationale, d’après le livre du Commandant Jean Lherminier (1902-1953).

• LES BOURBONS EN EUROPE

CHAPITRE II

LOUIS II et son écuyer
Louis II et son écuyer

• La seconde exposition présentée à la Malcoiffée porte sur Les Bourbons en Europe. Chapitre 2.  Elle s’inscrit dans une programmation triennale destinée à  retracer le parcours de la famille de Bourbon qui a inscrit son empreinte, que ce soit dans l’architecture, dans les arts ou à travers  le patrimoine immatériel. Au-delà des frontières bourbonnaises, la famille ducale a accolé son nom aux grandes pages de l’Histoire Européenne depuis le Moyen-âge jusqu’au XXIè siècle.

• En complément, les visiteurs pourront retrouver ou découvrir  le projet  Bourbon Europe Maker  dans le cadre de l’exposition Bourbons en Europe. C’est le centre d’information Europe Direct Allier, labellisé par la Commission européenne et hébergé au Conseil départemental de l’Allier à Moulins, qui a lancé ce projet sur la thématique du patrimoine Bourbon en Europe alliant les usages numériques et l’ouverture à la citoyenneté européenne des jeunes. L’objectif premier est de sensibiliser la jeunesse en s’appuyant sur les empreintes d’un passé partagé pour construire un avenir en commun grâce à la mobilisation des réseaux Europe Direct et des Fablabs européens”.

 

• CENTRE NATIONAL DU COSTUME DE SCÈNE

HABILLEZ L’OPÉRA… UN PREMIER BILAN

ET DES ANIMATIONS POUR SÉDUIRE LE PUBLIC…

ET FAIRE AUSSI BIEN QUE CONTES DE FÉES

• Ouverte depuis le 25 mai, l’exposition temporaire du CNCS, Habillez l’opéra, consacrée aux costumes et ateliers de l’Opéra de Paris, a enregistré 17.586 visiteurs durant ses deux premiers deux mois d’exploitation. CNCS.jpgEn s’appuyant sur une belle promotion, notamment auprès du potentiel public parisien, via des affiches dans le métro,  ses organisateurs espèrent faire au moins aussi bien que  l’exposition temporaire Contes de fées, qui avait séduit 74.000 visiteurs, au fil des  sept mois d’exploitation, entre avril et  novembre 2018. De son côté, l’Opéra Garnier, avec lequel le musée travaille en coopération, présente, jusqu’à la fin août, un affichage numérique sur l’exposition du musée moulinois. Enfin, le CNCS devrait pouvoir tirer profit de la mise en lumière de ses façades par vidéo-mapping. C’est d’ailleurs ce thème visuel  qui a été retenu pour illustrer la campagne de publicité  dans la capitale.

• Jacques de Chauvelin, en charge de la communication du musée, reconnaît toutefois que, par rapport à Contes de fées,  “ On n’est pas dans la même dynamique, mais  (que) l’exposition marche assez bien”. Il ajoute que “l’objectif est de montrer que “Habillez l’opéra”  peut aussi se visiter en famille”. Pour ce faire, “Le fantôme de l’opéra”, un parcours dédié au jeune public, a été mis en place. S’y ajoutent d’autres animations, comme  les mardis du CNCS, organisés durant tout l’été.

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Le CNCS, à l’affiche, dans les couloirs du métro parisien

• Dans une ambiance décontractée, avec transats et parasols, 4 à 500 personnes en moyenne chaque mardi, ont  déjà participé  à un pique-nique dans les jardins du musée. Les mêmes soirs, à 18 h 30,  est également organisée  une visitée guidée thématique de l’exposition, avant un spectacle/concert, programmé  à 20 h 00.  Celle du 13 août sera consacrée à L’Opéra de Paris de 1875 à nos jours. Pour savoir si tous ces efforts ont réellement influencé la fréquentation de l’exposition, il faudra attendre le 3 novembre, date à laquelle elle fermera ses portes. D’ici là, on pourra retrouver l’ensemble des animations sur le site du Centre national du costume de scène.

 

 PATRIMOINE

• ANCIENNE CHAPELLE DE LA VISITATION

1.Moulins Visitation profil de la Chapelle (1)

FIN DES TRAVAUX DE RESTAURATION ET RÉOUVERTURE

• Sise rue de Paris à Moulins l’ancienne chapelle de la Visitation, dite chapelle Saint-Joseph (à ne pas confondre avec l’actuelle chapelle de la Visitation, rue des Tanneries à Yzeure), a rouvert ses portes en mai, au terme d’un important chantier de  restauration. L’inauguration officielle s’est déroulée le samedi 6 juillet en présence de nombreux amateurs du patrimoine. À titre exceptionnel, une visite des combles a été organisée  par petits groupes de 19.

282_001• Propriété de la ville de Moulins, la chapelle date de 1650 et elle a été classée MH en 1928. Au fil du temps, le site a connu des dégradations qui ont affecté, en particulier, les charpentes, au point de rendre urgente leur restauration : « Elles prenaient appui sur quatre poteaux posés directement sur la coupole, entraînant des dégâts sur celle-ci. De plus, un clocher aujourd’hui disparu sur le toit, faisait s’affaisser l’ensemble qui n’était pas prévu pour supporter ce poids« . Pour mener le sauvetage à bien, il a fallu plusieurs mois de travaux, qui ont nécessité la dépose et le remplacement de  pièces d’origine, mais aussi des rajouts de  pièces de métal et de bois, pour conforter l’ensemble. Les 800 m2 de toiture en  ardoise ont dû être entièrement refaits, avec la pose de 60.000 ardoises. Des corniches hautes en pierre de taille ont été également remplacées

• Le montant total des travaux s’élève à 910 000 €, dont 365.000 € à charge de la Ville de Moulins., une fois déduites les subventions en provenance de l’État, via la  Drac, et des conseils départemental et régional.

► Savoir plus : La chapelle, est ouverte aux visiteurs, jusqu’au 14 septembre,  uniquement les samedis, à 17 h 00. Les visites se font avec les guides du service du patrimoine de la ville de Moulins. Contact : Tél. 04.70.48.01.33. Elle sera aussi ouverte lors des Journées du patrimoine

s-l1600À propos de cette restauration, la journaliste Ariane Bouhours s’est penchée sur le parcours de la duchesse de Montmorency: “La chapelle Saint-Joseph, tout juste restaurée, permet de découvrir des trésors du XVIIe siècle, et surtout, de plonger dans l’histoire passionnante de sa commanditaire, Marie-Félice Orsini, duchesse de Montmorency, écrit-elle. Pousser la lourde porte de la chapelle Saint-Joseph (…), c’est pénétrer dans l’intimité de Marie-Félice Orsini (née en en 1600 à Florence-morte en 1666 à Moulins). Et dans une histoire très romanesque”. L’article est accompagné d’un diaporama  réalisé par le photographe François-Xavier Gutton  (► Lire l’article ).

 

•  “ FIAT LUX ”SUR LE PATRIMOINE MOULINOIS

ET SUR LE  BOURBONNAIS

• Depuis le 22 juin et jusqu’au 30 septembre, à la tombée de la nuit, 6 monuments emblématiques de Moulins sont mis en lumière pendant une heure et demie. Des « mappings vidéos » créatifs retracent l’histoire des lieux, entre le château des ducs de Bourbon, le Jacquemart, l’hôtel de ville, la Caisse d’épargne, l’église du Sacré-Cœur et le Centre national du costume de scène. On pourra se reporter à l’article que Vu du Bourbonnais a consacré à ce spectacle (Expositions, histoire, patrimoine…n° 18 – mars – avril 2019). Plusieurs vidéos ont été mises en ligne sur le site Youtube.

◘ LE CENTRE NATIONAL

DU COSTUME DE SCÈNE

◘ LA MALCOIFFÉE

◘ L’ÉGLISE DU SACRÉ-CŒUR

◘ LE JACQUEMART

 

• LES “POURQUOI ?”

DU PATRIMOINE MOULINOIS

• Durant  l’été, la rédaction moulinoise de La Montagne s’est penchée sur quelques-unes des questions que les habitants de Moulins peuvent se poser, à propos de leur ville et de son patrimoine. Pour une plus large diffusion, les articles ont été mis en ligne. On pourra ainsi savoir  Pourquoi dit-on que la tour du château des ducs de Bourbon de Moulins est « mal coiffée » ? (► lire ici) … Pourquoi Moulins s’appelle-t-elle Moulins ? (►à  découvrir ici) et  Pourquoi une statue de la cathédrale de Moulins en tient une réplique dans ses bras ? (► voir  ici).

 

DOC COUV

L’histoire de Commentry ne se résume pas qu’à son riche passé minier et industriel, ni aux seuls hommes politiques, de Christophe Thivrier à Georges Rougeron, qui ont forgé son histoire. Elle est aussi faite de femmes et d’hommes qui y sont nés pour certains, qui y ont passé leur enfance pour d’autres, voire tout simplement qui y ont vécu. Mais toutes et tous ont connu de brillantes réussites, dans des domaines les plus divers. Certains, pourtant sont aujourd’hui tombés dans un oubli que l’on souhaiterait relatif.

•  C’est pour les réinscrire dans le paysage commentryen que le magazine municipal (juillet-août 2019) en a sélectionné une dizaine et leur a dédié une double page, sous le titre “Où vivaient-ils”. Le tout accompagné d’un bref rappel de leurs parcours. Une belle initiative à découvrir ci-dessous, tout en rappelant que, sous la plume de Laurence Debowski,  Vu du Bourbonnais a consacré un de ses Destins d’actrices à la Commentryenne Yonne Rozille

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►Savoir plus...Pour une meilleure lisibilité, on pourra retrouver les biographies  de ces dix Commentryens sur le site de la ville de Commentry

 

• CANAL DE BERRY

LE PONT CANAL DE LA TRANCHASSE

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À RESTAURER D’URGENCE

• Après le pont-canal de Chantemerle à  Vaux, qui a été restauré, il reste d’autres monuments identiques en péril sur le canal de Berry. C’est le cas du pont-canal de la Tranchasse, inscrit aux MH depuis 2009, en même temps que l’écluse de la Tranchasse.  Constitué de  8 arches,  il enjambe le Cher  sur une centaine de mètres, en reliant  Ainay le Vieil à sa voisine,  Colombiers. Il affiche une largeur totale de 8 m, dont 5,50 m étaient réservés à  la voie d’eau. L’écluse simple, qui le jouxte est  aujourd’hui comblée. Quant à la maison de l’éclusier qui a été conservée, elle est devenue maison d’habitation, comme la plupart des autres maisons d’éclusier bordant le canal.

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L’état actuel du Pont-canal (Photo © Julien Descloux – Wikipédia)

• Conçu en 1823 par l’ingénieur Charles Vauvilliers, le pont-canal  devait permettre aux péniches, baptisées  Flûtes Berrichonnes, de transporter charbon et minerai de fer. Sa construction s’est étalée entre  1829 et 1834. Le choix de la  pierre locale pour réaliser le gros œuvre a été techniquement une erreur, celle-ci offrant une mauvaise résistance aux intempéries et au gel. Dès 1837, il avait fallu réaliser une première  restauration en urgence, face à l’altération des matériaux. D’autres restaurations plus importantes  ont suivi entre  1844  et 1878, avant son déclassement survenu en 1955, en même temps que tout le canal de Berry.  Un décret signé par le ministre de l’Intérieur de l’époque, un certaine François Mitterrand, dont l’arrière-grand-père, prénommé Charles,  avait été lui-même éclusier à Rouéron, sur la commune d’Audes, entre 1843 et 1844. Depuis sa construction, le pont-canal a également été un lieu de franchissement du Cher, autant pour les piétons, que pour les cavaliers et les cyclistes.

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L’écluse comblée (©Julien Descloux – Wikipédia)

• Une inspection géotechnique, réalisée en 2016-2017, avec utilisation d’un scanner géophysique, n’a fait que confirmer l’urgence d’une restauration complète, avec l’usure des joints et des pierres sur le pont. Pont-Canal_de_la_Tranchasse_-_Face_aval J DESCLOUXAutres faiblesses inquiétantes révélées : la dégradation et l’absence de croisillons sur des garde-corps, voire l’absence totale de garde-corps. Son lit, entièrement vide d’eau, ne recèle que de la boue au point qu’il et jugé trop dangereux.

• La facture de la restauration complète est estimée à plus de 1,5 M€ et malgré les efforts déployés par le Syndicat du Canal de Berry, le montage du financement n’est pas une tâche aisée. En attendant, des aménagements provisoires ont été réalisés et la voie de passage sur sa rive, peut être empruntée par les piétons et par les cyclistes, avec toutefois l’obligation pour ces derniers de mettre pied à terre.

► Savoir plus : Les ponts canaux sur le canal de Berry et la restauration du Pont Canal de Chantemerle à Vaux (La lettre des Amis de Montluçon – juin 2017)

 

• CHÂTEAU DE  TOURNOËL 

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LA RENAISSANCE  D’UN ÉDIFICE  MÉDIÉVAL

• En 2000, Claude Aguttes avait racheté le château de Tournoël, près de Volvic qui tombait en ruines. Deux décennies de travaux plus tard, après  y avoir investi 3 à 4 M€ pour réaliser en partie  la restauration extérieure et intérieure, il est désormais possible d’y vivre… et de le visiter : “ Je l’ai acheté sur un coup de tête après un dîner. À l’époque c’était un très beau tas de cailloux qui n’avait pas de toit et qui avait fait les frais de pillages”, résume  celui  qui est aujourd’hui à la tête de sa  propre maison de vente.

721_001•  “Le château était abandonné depuis le XVIIe siècle – ce qui l’a d’ailleurs préservé pendant la Révolution française – et aujourd’hui le gros du bâtiment est sauvé. Il n’y a plus de fuites, il y a du chauffage et il est tout à fait envisageable de vivre au sein du château toute l’année”, affirme-t-il… Tout en ajoutant que ce n’est pas Versailles mais avant tout “ un château médiéval où tout est architecturé autour de la défense de ses occupants”.

Le chantier n’est pas pour autant près de s’achever : il reste beaucoup à faire dans les parties privées, avec l’aménagement de chambres. Quant à la tour principale, sa seule restauration nécessitera au moins 800 000 €.

•  L’édifice recèle aussi ses propres archives, datées d’entre 1200 et 1800. Grâces aux divers actes  de naissances et de décès, mais aussi grâce aux minutes de procès, elles permettent une plongée en profondeur dans la vie de l’édifice, au fil des siècles. Quant à l’ouverture au public, elle  se fait doucement : des visites guidées ont été mises en place pour  juillet et août de 10 h 15 à 17 h 10, à raison d’une par heure (sauf de 12 à 14 h 00).

Savoir plus : Consulter le site Internet du Château

 

musée vigne

À Saint-Pourçain-sur-Sioule dans l’ancienne maison du bailli qui jouxte le beffroi et l’église, témoignage du passé glorieux du Monastère de Saint-Pourçain, est installé  le musée de la vigne et du terroir.

333_001• Les collections variées et les documents présentés dans ses 11 salles  aident le visiteur  à pénétrer dans l’univers du vignoble de Saint-Pourçain, à comprendre la vie du vigneron et son travail. Outillage de plantation, traitement de la vigne et récolte du raisin, outillage vinicole (pressoirs, alambics, matériel de cave…), outillage des artisanats liés à la vigne, maison et vie domestique dans le vignoble, activités agricoles et costumes locaux, tels sont les principaux thèmes qui rythment la visite. La dernière salle est consacrée à l’histoire de la ville avec des  maquettes, des plans, des lithographies, des monnaies…

Infos pratiques : Durant le mois d’août, comme en juillet, le musée  est ouvert le mardi, de 14 h 30 à 18 h 00 et du mercredi au dimanche de 10 h 00 à 12 h 30 et de 14 h 30 à 18 h 00. Du 1er au 22 septembre, il ne sera ouvert que les samedis et dimanches, de 14 h 00 à 17 h 00. En dehors de ces périodes, des visites restent possibles pour les groupes, mais sur rendez-vous (04 70 45 62 07 ou 04 70 45 32 73)

 

• EN BREF…

• L’État vient de transférerfinitivement au département de l’Allier la propriété de certaines collections déposées au musée Anne-de-Beaujeu. Publié au Bulletin Officiel du ministère de la Culture, la liste des biens transférés en compte plus d’une centaine. Elle comporte des  œuvres qui,  bien souvent, étaient  déjà exposées et qui sont donc  à voir et à revoir.

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Quelques-unes des œuvres transférées 

• Le 4 juillet, à l’hôtel des ventes de Clermont-Ferrand, le tableau Mars, Vénus,Bacchus et Mercure, attribué au peintre flamand Theodoor Rombouts (1597-1637), né et mort à Anvers, a été adjugé 305 000 €.

Revue française de généalogie• Dans la Revue française de généalogie, (n°243 – août-septembre 2019), on peut lire, dans la rubrique Paléographie, un  texte intitulé “Peste à Moulins« . Il est extrait d’un livre de compte des Archives communales de Moulins : « Livre despence faicte par le dit receveur pour les affaires communes de ladite ville. A Philiponi, Pelletier et Bardoulhet,porteurs, la somme de trente solz,à eulx tauxée [attribuée] pour les peynes d’avoir brûlé la loge où se tenoient les poures malades de peste et d’avoir nestoyé aucunes maisons, comme appert par mandement donné et signé desdits eschevins (…) cy-rendu ; pour ce ici :XXX sols« . Le texte est daté du 9 janvier 1503. La transcription et les commentaires sont dûs à  Gabriel Audisio).

0-PAT-Moulin-de-Villonne-a--Durmignat-3◄ Le moulin de Villonne, situé à Durmignat, sur une rive de la Bouble, à la limite de l’Allier et du Puy-de-Dôme, a été construit en 1886 par Auguste Péronnin. Ses descendants l’ont superbement restauré et ils le font visiter pendant l’été (Visites  jusqu’au 31 août, les samedi et dimanche, dans l’après-midi).

• Les 22 et 23 juin, le moulin de Montciant, au Breuil, a accueilli une quarantaine de visiteurs qui ont pu découvrir ,grâce à sa propriétaire,le processus de fabrication traditionnelle de la farine.

téléchargement◄ Marie-Anne Caradec, conservatrice du musée de Cusset de 1994 à 2017,  année de son décès, avait largement contribué à développer ce musée. Pour lui rendre un hommage mérité, il a été décidé que la  vaste salle du rez-de-chaussée  porterait désormais son nom.

• La cité médiévale de Souvigny a été classée 7ème  parmi les 14 localités retenues par France 3 dans le cadre de l’émission de Stéphane Bern diffusée à la télévision le 27 juin.

• La Médiathèque de Moulins Communauté  a accepté de prêter plusieurs de ses ouvrages à la Bibliothèque patrimoniale des Quatre-piliers à Bourges. Celle-ci est l’organisatrice de l’exposition Geoffroy Tory de Bourges, humaniste, libraire,  imprimeur français (1480-1533) qui se tiendra du 20 septembre 2019 au 18 janvier 2020.

Electrodrome

• En 1939 puis en 1952, la commune de Magnet a été le cadre d’expériences qui ont contribué à l’accroissement de la distribution de l’électricité dans le monde rural. L’Electrodrome de Magnet retrace cette histoire en réunissant plus de 1 000 objets électriques, tandis que la bibliothèque est riche de quelque 1 300 ouvrages consacrés… à l’électricité.

• Fin juin, le président de l’association La Bosse des minéraux, Jean Drouard, a lancé la saison d’été du musée Wolframines, à Echassières. Cette année le musée a recruté une assistante pour la saison d’été, tandis qu’un film et un nouveau spectacle audiovisuel sont venus compléter la visite et ont mis en valeur  les méthodes d’exploitation des minerais. Diverses  animations ont permis de rendre l’ensemble encore plus dynamique. Grâce à toutes ces améliorations,  la fréquentation du musée est en progression.

88768-wq3rvinjma-preview• En décembre 2018, l’ancienne tuilerie de Lenax a été cédée gracieusement par son propriétaire, Daniel Bresson,  à l’association Val libre, culture et patrimoine afin de stopper sa détérioration. Son dossier a été sélectionné par le loto du patrimoine. L’objectif des nouveaux propriétaires est d’y réaliser un écomusée, avec la remise en route des machines, à des fins éducatives et ludiques. Animations et visites seraient alors proposées au public et, pendant la période estivale, des ateliers autour du  travail de l’argile seraient ouverts aux enfants. Il n’en reste pas moins que la réalisation d’un écomusée constitue un important challenge financier pour l’association, le budget dédié aux seuls travaux s’élevant déjà à 114 300 €.

• Patrimoine musical..L’orgue de l’église de Lapalisse, une  œuvre de Paul Férat réalisée en 1884, a été classé aux MH en 1981. Il est actuellement passablement “fatigué”, ce qui nécessite une restauration complète. Pour ce faire, la  commune a lancé une campagne de financement participatif.

► Savoir plus...Le programme de restauration et le projet de financement participatif.

 

ARCHÉOLOGIE

TERRA MATER, UNE NOUVELLE COLLECTION

DE RÉFÉRENCE  POUR L’ARCHÉOLOGIE

•  En juin, les Presses universitaires Blaise Pascal ont publié les deux premiers volumes d’une toute  nouvelle collection entrée sur l’archéologie et sur les récents travaux réalisés en France métropolitaine.

Fortifications_Gergovie_P1• Baptisée Terra Mater, elle vise à publier des travaux archéologiques qui ont pour cadre géographique la  France métropolitaine. Sa chronologie couvre le temps long de l’histoire, de la préhistoire ancienne à l’époque moderne. Seront accueillies prioritairement les monographies de sites, mais aussi les publications issues de manifestations scientifiques (colloques, tables rondes) ou de résultats de programmes de recherche, parmi lesquels des projets collectifs de recherches du Ministère de la Culture. Un effort a été fait  pour la présentation, qui entend rompre avec l’austérité de telles publications. Richement illustrés, les ouvrages bénéficieront d’une présentation soignée, témoignant d’une volonté de large diffusion. Publics visés : les professionnels de l’archéologie, les étudiants, ainsi que les passionnés d’archéologie sensibles aux découvertes liées à un territoire ou à une période historique précise.

Z FOUCRAS• Les PUBP ayant leur siège à Clermont-Ferrand, les deux premiers titres portent logiquement  sur Gergovie et  Gondole, deux  sites puydomois emblématiques. C’est là qu’ont été faites des découvertes spectaculaires, au cours des chantiers de fouilles qui s’y sont succédé depuis une décennie. Outre des pages retraçant les découvertes, les deux titres s’attachent à analyser les éléments mis au jour.

• Le premier volume, intitulé  Les Fortifications de l’oppidum de Gergovie, est codirigé par Yann Deberge (archéologue protohistorien à l’INRAP) et Thomas Pertlweiser (archéologue protohistorien, à l’Université de Vienne). Il  propose un bilan actualisé des découvertes réalisées sur l’oppidum de Gergovie, et principalement de l’étude des fortifications défensives datant des VI-Ve et Ier  siècles av. J.-C, ainsi que du  Ier siècle apr. J.-C.

• Le deuxième volume, Sépultures de chevaux devant Gergovie, dirigé par Sylvain Foucras (docteur en archéologie et  archéozoologue pour la société Archeodunum) présente les plus récentes hypothèses émises quant à l’inhumation de chevaux par dizaines. Ces pratiques ont été révélées au début des années 2000, lors de la mise au jour de fosses,  à proximité de l’oppidum de Gondole.

• UN STRATÈRE GAULOIS

ADJUGÉ 106 000 €

• Début juillet, à l’Hôtel Drouot, une pièce en or gauloise, découverte  en 1932 à Siaugues-Saint-Romain (Haute-Loire), a été adjugée 106 000 €. Un prix particulièrement élevé mais qui n’a pas atteint le record de 2014 lors d’une vente au cours de laquelle un stratère du même type s’était envolé à 126 000 €. On ignore le nom de l’acheteur mais on sait qu’il ne s’agit pas d’un musée. Ce sou gaulois provenait d’une vente précédente qui s’était tenue à Monaco en 1982.

Vente sou gaulois 5 juillet

• Il s’agit d’un stratère de Vercingétorix, une  pièce gauloise arverne pesant 7,29 grammes. Sur une face, on voit le profil imberbe  du chef gaulois, qui arbore  une chevelure bouclée, une représentation bien éloignée  de l’imagerie traditionnelle longtemps véhiculée par l’école… et par la BD. Côté pile, on distingue  un cheval au galop, un torque, une chaîne et une amphore. Selon les spécialistes, il n’existerait qu’une trentaine d’exemplaires de ces stratères, certains en or, d’autres en bronze. Ces monnaies avaient été émises pour “financer”la guerre menée par Vercingétorix contre Jules César.

• LA MAISON DE GERGOVIE

Maison Gergovie

DEVIENT MUSÉE ARCHÉOLOGIQUE DE LA BATAILLE

• Toujours à propos de Vercingétorix et de César…La Maison de Gergovie, qui doit devenir le Musée archéologique de la bataille de Gergovie, est en chantier  depuis quatre ans. L’ouverture au public est prévue pour le 21 septembre, à l’occasion des Journées du patrimoine. Le MAB (à ne pas confondre avec le Mab ou Musée Anne-de-Beaujeu à Moulins) entend  proposer, selon ses responsables, “un parcours vivant et interactif en plongeant les visiteurs au cœur de la Guerre des Gaules et du territoire des Arvernes. Il permettra également de découvrir l’histoire naturelle et géologique du plateau de Gergovie et des paysages grandioses qui l’entourent”.

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• Le projet  est porté par Mond’Arverne Communauté et il est soutenu par le Département du Puy-de-Dôme, la Région Auvergne-Rhône-Alpes, l’Etat et l’Europe. En attendant l’heure de l’ouverture, et durant tout l’été, le site accueille un espace d’informations touristiques et culturelles organisé avec Mond’Arverne Tourisme, ainsi qu’une billetterie pour les activités proposées sur le Plateau de Gergovie, telles que  visites guidées, balade, sports, détente.

 

• LES PRODUCTIONS DE TERRE CUITE

MISES EN VALEUR AU MUSÉE DE VOINGT

• La Maison archéologique des Combrailles, installée à Voingt (Puy-de-Dôme), dans  une grange auvergnate réhabilitée, est un espace d’exposition qui conserve et présente le riche patrimoine archéologique du territoire. VOINGT MUSEEUne exposition permanente, intitulée Des voies et des hommes,  raconte l’histoire de la grande voie romaine Lyon-Saintes, depuis sa création par Agrippa, au début du Ier siècle, jusqu’à l’autoroute A 89, en passant par les routes royales voulues par Trudaine au XVIIIè siècle. Les vitrines rassemblent de nombreux objets qui couvrent 5 000 ans d’histoire, tels que des poignards en silex découverts au dolmen de Saint-Etienne-des-Champs jusqu’aux chapiteaux romans du bourg d’Herment.

• Une importante collection gallo-romaine provient des fouilles du bourg routier antique de Beauclair, ancienne station Fines sur la voie d’Agrippa, avec des inscriptions uniques en France, dédiées à Toutatis, dieu gaulois. Ce parcours est complété par plusieurs bornes ludiques en rapport avec l’exposition. Un espace est également dédié aux expositions temporaires. Celle de 2019 est consacrée  à la production de terres cuites architecturales dans les Combrailles du 1er siècle à nos jours.

 

• UN MONDE D’IMAGES , UNE EXPOSITION

À VOIR AU MUSÉE DE BIBRACTE

Bibracte• En 2019, le musée de Bibracte accueille des chefs d’œuvre des collections archéologiques de Bavière. À la faveur de la rénovation du musée d’Archéologie de l’Etat de Bavière, Bibracte a pu ainsi bénéficier d’un prêt exceptionnel d’objets qui illustrent la diversité des productions artistiques du dernier millénaire avant notre ère. Ces objets témoignent de l’originalité des sources d’inspiration des artisans des régions d’Europe moyenne à cette époque, ce que les spécialistes ont désigné dès le milieu du XIXe siècle du nom d’art celtique.

• Visible jusqu’au 11 novembre, l’exposition Un monde d’images :  Regards croisés sur les collections archéologiques de Bavière  a été produite en partenariat avec le musée Kelten Römer Museum de Manching (Bavière) et le Laténium, parc et musée d’archéologie de Neuchâtel (Suisse).

Télécharger le catalogue de l’exposition

EN BREF…

• Le musée de la céramique de Lezoux présente un corpus de sculptures inédites. Il s’agit de  lionnes fontaines qui sont  au nombre de 14. Datant des IIe-IIIe siècles, ces fontaines zoomorphes,mélange de lionne, de louve et de panthère, proviendraient du Mont-Dore. Elles sont visibles au musée  jusqu’au 4 novembre.

ARCH_191_L204• Un article de Norbert Franken à signaler dans la Revue archéologique (n° 67, 2019/1, p. 105-117) : « Von der Grosse eines Zwergs :zur Bezdeutun eines alexandrinischen Bronzekopfes in Clermont-Ferrand [Sur la taille d’un nain : réflexions sur une tête en bronze « alexandrine » conservé à Clermont-Ferrand”. Cette tête négroïde d’une hauteur de  11, 2 cm, est conservée au musée Bargoin. Elle a été découverte fortuitement, durant l’été 1970 près de Bas-et-Lezat (Puy-de-Dôme). L’auteur démontre qu’elle a appartenu à une statue de nain légèrement plus petite que la taille naturelle. On a ainsi  affaire à la plus grande représentation plastique de nains dans l’art antique. La datation permet de la situer vers la fin du 1er siècle av. j.-C. ou au début du 1er siècle après J.-C.

Accéder à l’article (payant) sur le site Cairn Info.

 

ASSOCIATIONS

ET SOCIÉTÉS LOCALES

• BOURBONNAIS

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• Les Amis de Montluçon ont établi le programme de leurs conférences et activités pour la saison 2019 – 2020:

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Emulation

agenda &◄ Entre la rentrée de septembre et la fin de l’année 2019,  6 conférences ont été programmées par l’Émulation:

• Le 15 juin, au château de Chareil-Cintrat, Xavier de Froment, président de  l’association Patrimoine bourbonnais, patrimoine d’avenir (PBPA) a remis à l’équipe de la Société d’émulation du Bourbonnais le  prix  » Espérance « .

• Cette  distinction récompense la mise en ligne, sur le site de la doyenne des sociétés savantes bourbonnaises, de la base de données indexant les 18 000 ouvrages de sa bibliothèque. Pour l’occasion, ont été mis à l’honneur tous les artisans de cette entreprise  qui, depuis l’an 2000, ont se sont attelés à cette tâche, en particulier mesdames Gillon, Bassot et Palisson.

 

• SOCIÉTÉ D’HISTOIRE ET D’ARCHÉOLOGIE DE VICHY

ET DE SES ENVIRONS

Cinq mille ans d’histoire à découvrir dans les Combrailles… C’est le thème de la prochaine excursion annuelle des membres de la SHAVE qui aura lieu le 15 septembre (voir le programme  détaillé et les modalités d’inscription ci-dessous). Les inscriptions sont prises jusqu’à la fin du mois d’août.

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accéder au site de la SHAVE

 

• LES AMIS DE NAPOLÉON III

DE VICHY

• La prochaine saison 2019-2020 sera particulièrement riche pour les Amis de Napoléon III à Vichy, à en juger par les  7 conférences inscrites au programme Elles s’étaleront du 28 septembre 2019 au 19 avril 2020 (voir ci-dessous).

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• Ce nouveau programme est orienté dans la double direction de la musique au fil du Second Empire et de la candidature de Vichy au patrimoine mondial de  l’UNESCO, le patrimoine de la cité thermale  étant  issu, pour une grande partie des modernisations impulsées  par Napoléon III dans les années 1860.

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• CERCLE D’HISTOIRE VIVANTE

DES PAYS D’HURIEL

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• Le 31ème numéro du Grimoire des Pays d’Huriel est paru début août, à quelques jours de la grande foire annuelle de Chambérat. le-grimoire-nc2b030Publié par le Cercle d’histoire vivante des Pays d’Huriel, il confirme le but que s’était fixé l’association, lors de sa création, à la fin des années 1980 : “Entreprendre des recherches sur l’histoire locale du pays et la faire mieux connaître au moyen d’une publication annuelle”.

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Louis-Max Lavallée

• Le Grimoire s’ouvre sur  un hommage à l’helléniste Pierre Chuvin (1943-2016), spécialiste de l’antiquité et de la mythologie grecque, qui a passé une partie de son enfance à Archignat. Après des études brillantes, il a parcouru le monde à la recherche d’indices archéologiques montrant l’influence hellénistique, notamment en Asie centrale. D’Archignat, il est aussi question dans un article souvenir signé par Marguerite Rullon et Édith Yvernault. Autre sujet abordé par Alain Godignon,  le crash d’un avion anglais Halifax, survenu à Saint-Sauvier, durant la nuit du 22 juillet 1943 et au cours duquel . le chef de bord mitrailleur, Louis- Max Lavallée, avait perdu la vie. Parti de  Tempsford, dans le Bedfordshire, l’avion  participait à une opération de parachutage de containers destinés à la résistance.

297_001◄ La Grande guerre n’est pas oubliée, avec une évocation par Christiane Gally de la mémoire des cinquante-deux soldats de Saint-Palais morts lors de la première guerre mondiale, avec un inventaire dressé  par année de conflit. Quant à Jean Chauchet, président de l’association, il a choisi de  présenter sa collection de briques et tuiles, témoins  d’une activité qui fut jadis florissante en Pays d’Huriel. Ce 31ème Grimoire innove également, avec le début de la publication d’une série de cartes postales anciennes relatives aux communes du canton. Elles portent, pour ce numéro, sur les rues des petits bourgs du Pays d’Huriel.

► Savoir plus. Le Grimoire des Pays d’Huriel est disponible dans toutes les mairies du Pays d’Huriel, à la Maison de la presse d’Huriel et au siège de la communauté de commune (5 €).

• SOCIÉTÉ DES AMIS

DE LA FORÊT DE TRONÇAIS

logo_SAFT-300x297• Après  dix sept années passées à la présidence de la Société des amis de la forêt de Tronçais (2002-2019), Philippe Magne a transmis le flambeau à Annie Badower, à la suite  de l’assemblée générale,  tenue le 27 juillet, à Cérilly. Il continuera toutefois de siéger au bureau en partageant la vice-présidence avec Michel Adrien.

• Bourbonnaise par sa famille maternelle, la nouvelle présidente est agrégée de l’université. Au cours de ses études universitaires en Sorbonne,  elle avait choisi comme sujet de DESS “Les mutations du canton de Cérilly sous l’effet de l’implantation de l’usine Valeri à Tronçais”. Elle est également une des actrices de l’association Mémoire du pays de Cérilly présidée par Alexandre Bessard. Pas de changement en revanche pour l’objectif majeur de l’association des amis de la forêt: Ancrer la forêt de Tronçais en terre bourbonnaise et redynamiser le pays de Tronçais”.

Amis forêt de Tronçais• Le n° 64 (année 2019) du Bulletin des  Amis de la forêt de Tronçais, vient de paraître. Au sommaire : Le mot du président (Philippe Magne) – Gestion de la forêt, bilan 2018 (L. Nicolas) – Les portes d’entrée de Tronçais (.. Nicolas) – Pourquoi les « P’tits Pourquoi« ?  Archéologie et histoire (Philippe Magne)  – L’École Freinet (idem) – Le Lézard vert (Philippe Audebrand) –  Vie de la société . Les rencontres de Tronçais. Compte rendu de l’assemblée générale ordinaire du 28 juillet 2018. In memoriam

• Rappelons que la Société publie son bulletin depuis 1956 et que les articles sont répartis en quatre grands thèmes qui  correspondant aux objectifs de recherches et d’études des Amis de la Forêt: le milieu naturel (géologie, flore, faune), l’aménagement de la forêt (sylviculture, économie, tourisme), archéologie et histoire, et enfin, les arts et la  littérature (d’inspiration forestière).

 

• AZI LA GARANCE

AZI LA GARANCE

• La revue semestrielle La Feuilles de garance (n° 44, juillet 2019) propose dans son second numéro de l’année une dizaine d’articles sur  des thèmes les plus variés : Vie de l’association –  Pour enrichir votre bibliothèque –  Le tambour d’Azi La Garance –  Benoît-Léon de Fornel de La Laurencie, un officier de cavalerie impliqué dans la formation des cadres d’une armée en mutation (Philippe Carré) – André Barrier, le soldat inconnu de Saint-Didier (Philippe Carré) – – Notes sur la fondation du prieuré de Pontratier (Philippe Carré) – Des douceurs du pâtissier à la Douc’Heure de l’esthéticienne ou l’histoire du 14 Grande-Rue à Broût-Vernet (Jean-François Glomet) – Jacques Missé (1919-1998) artiste statuaire aurait eu 100 ans, cette année (Jean-François Glomet) –  Gaston Mazerolle alias Marzeau, un parcours dans la Résistance (Jean-François  Glomet)

 

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• Changement de rythme de parution pour la Brique de Vendat, publication de l’association Vendat son passé (téléchargeable sur le site Vendat son passé).  À compter du n° 39 (juillet – août) elle sera désormais bimestrielle.

Vendat◄ Le 15 septembre, à 15 h 00, salle Auroyer,  Vendat son passé présentera un diaporama commenté intitulé L’eau et ses usages à Vendat.

• Au sommaire La Brique (n° 39) :  Un métier ancien : cerclier – Une carte postale mystérieuse, titrée : Exposition Scolaire de Lapalisse – 1930 :  écoles de Chevagnes, Vendat, Varennes-sur-Teche, Loddes, Barrais-Bussolles –  Enquête communale  de Vendat : extraits de la monographie rédigée par  l’abbé Georges  Malvielle, curé de Vendat de 1937 à  1958   –  Registre des délibérations : 1838-1868 (24 août 1851, 7 décembre 1851) –  Mots cachés : les maires de Vendat de 1888 à 2014 –  Un instituteur et écrivain à Vendat: Henri Laville  –  Publications en vente.

 

• LIMOUSIN

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• Au programme de la  séance du 7 septembre 2019, qui se tiendra à la  Grande salle de l’hôtel de ville de Guéret: Le trésor de Montlebeau à Vareilles et le dépôt monétaire des Casseaureix à Nouhant (Dominique Dussot) –  La chapelle templière du Temple (commune du Bourg-d’Hem) : son emplacement supposé révélé (Olivier Brunet) –  Le croissant linguistique : état de la recherche (Jean-Pierre Delage).

 

• NIVERNAIS – BOURGOGNE

Groupe 71

• LE GROUPE PATRIMOINE 71

FÊTE SON DEMI-SIÈCLE D’EXISTENCE

• À l’automne 2019, le groupe Patrimoine 71, fondé en 1969 par quelques passionnés réunis autour de l’érudit  Fernand Nicolas (1919-2014), fêtera son demi-siècle d’existence. Plusieurs événements marqueront ce cinquantenaire. IDSL 1.jpgLes 21 et 22 septembre, à l’occasion des Journées du patrimoine, une exposition intitulée  Des bibliothèques dans les lieux patrimoniaux, réalisée par le Groupe 71, sera présentée dans les locaux de la Bibliothèque départementale (82 chemin des Prés – 71850  Charnay-lès-Mâcon).  Le 9 octobre, sera organisée  une sortie d’automne à Saint-Gengoux-le-National et à Saint-Boil. C’est là qu’avait été organisée la toute première sortie du Groupe 71, en 1970.  Dans le courant du mois de septembre, les archives départementales de la Saône-et-Loire mettront en ligne et en libre accès  la collection de la revue Images de Saône-et-Loire, dont le tout premier numéro est sorti  en août 1969. Enfin, à la mi-octobre, devrait paraître  un numéro spécial anniversaire (n° 199-200) de la revue.

 

Mémoire brionnaise

• MÉMOIRE BRIONNAISE

• Mémoire brionnaise (n° 41 – juillet 2019) : mémoire brionnaiseLa fanfare de Saint-Christophe-en-Brionnais (Michel Boffet) – Le premier parachutage à Saint-Julien-de-Civry  (Emile et Marie-Anne Gerbe) – Le marquis de Drée et l’amélioration de la race bovine du Charollais (Dominique Fayard) – La “grande peur” de juillet 1789 en Charolais-Brionnais (Daniel Margottat) – L’amodiation de la fleur de tilleul de la promenade du Cours à Marcigny (André Tuloup) – 1989/2019 : en 30 ans, Néandertal a pris 300 000 ans d’âge (Marcel Perrot) – Des volcans en Brionnais ? (Henri Bonnot) – La machine de Ramsden (Joseph Kadlec) – La Rosalie faut qu’j’te cause ! (Michel Boffet) – Le château de Champceau : les seigneurs (1ère partie) (Jean-Marie Jal) – Philibert Etienne Lespinasse, de Marcigny (Marcel Perrot) – L’écrémeuse (Guy Boussand) – L’arracheur de dents du marché de Marcigny  (André Tuloup) – La route de Lyon, pas à pas… (suite du n° 37) (Gérard Nioulou) – Jean-Marie Bidaut, de Mussy-sous-Dun, en Brionnais, se raconte (Jérôme Bidaut) – Le Bas-Brionnais forézien de Pierre de La Fin, abbé de La Bénisson-Dieu (André Tuloup)

Académie MORVAN

LE CHEVAL MIS À L’HONNEUR

Cheval aca morvan• Dans le cadre de Patrimoines écrits en Bourgogne – Franche-Comté,  la manifestation initiée par l’Agence Livre & Lecture de Bourgogne-Franche-Comté, l’Académie de Mâcon présente jusqu’au 28 septembre 2019,  une exposition intitulée Le cheval, force et élégance. Elle est à découvrir  dans les locaux de l’Hôtel Senecé, une des rares demeures privées mâconnaises du 18è siècle.

• Lors de sa construction en 1710 par la famille Delaporte, le cheval assurait le transport des hommes et des marchandises. On le retrouve également au travail dans les fermes, les usines environnantes. Il est aussi l’animal qui sacrifie sa vie durant les guerres. Il peut  partager les loisirs des plus aisés tel Alphonse de  Lamartine qui restera très attaché à ses chevaux. Bref, il  construit ainsi progressivement  sa place dans nos sociétés actuelles.

• Une exposition au riche contenu à parcourir dans les salons, les couloirs et les annexes de l’Hôtel Senecé (du mardi au samedi, de 10 h 00 à 12 h 00 et de 14 h 00 à 17 h 00. Des visites guidées sont organisées à 10 h 00 et à 15 h 00).

•  CENTRE DE CASTELLOLOGIE

DE BOURGOGNE

CCB COLLOQUE AFFICHE • Le septième colloque international de Bellecroix, qui se tiendra du  18 au 20 octobre 2019, au  Château de Bellecroix (Chagny – Saône-et-Loire), aura pour thème  “Le château de fond en comble.  Hiérarchisation verticale des espaces dans les châteaux médiévaux et modernes”. L’habitat élitaire, médiéval et moderne, a une propension à s’élever en hauteur, tant pour se défendre que pour mettre en scène une supériorité sociale. D’ordinaire, la cave et le rez-de-chaussée sont délégués aux servitudes, le maître occupe le “bel étage”, et les niveaux supérieurs serviraient à loger la domesticité. Ce  colloque international essaiera de vérifier et de nuancer ces  modèles, mais aussi  de comprendre la distinction verticale des espaces, de la cave au grenier.

PROGRAMME DU COLLOQUE

CCB Programme

AMIS DU DARDON (2)

• Échos du passé, bulletin des Amis du Dardon (n° 127 – 2019) vient de paraître:

Sans titre

 

• BERRY

Socité archéologie BERRY

•  Cahiers d’archéologie & d’histoire du Berry (n° 219décembre 2018): Éditorial (Xavier Laurent) – Les artistes de Bourges, 1450-1560 (Philippe  Goldman) – Chroniques de la Société d’archéologie et d’histoire du Berry (novembre – décembre 2018).

 

• EN BREF…

• Dans Histoire, Économie & Société, (n° 38, 2019/2), Laurent Leconte a signé un article d’une dizaine de pages consacré aux Visitandines et plus particulièrement à   « l’embellissement » des villes aux XVIIe-XVIIIe siècles . L’ inventaire monumental des 135 couvents de l’ordre de la Visitation Sainte-Marie recensés avant la Révolution apporte un éclairage inédit sur l’irruption massive des ordres nouveaux au cours de la première moitié du XVIIe siècle.

HES_192_L204L’article téléchargeable (à titre payant) sur le site Cairn info est ainsi résumé: “Si l’histoire religieuse et sociale s’est depuis longtemps penchée sur l’impact urbain des ordres religieux nés ou réformés dans le sillage du concile de Trente (1545-1563), la question a largement échappé à l’historiographie architecturale de la période moderne. Seul l’urbanisme civil, monarchique ou édilitaire, a droit de cité dans les études de référence, à commencer par l’ouvrage devenu classique de Pierre Lavedan, L’Histoire de l’urbanisme, Renaissance et Temps modernes (1959). Est-ce à dire que la notion « d’embellissement » serait restée à cette époque étrangère aux autres acteurs de la cité, privés ou religieux ? L’histoire architecturale de l’ordre de la Visitation Sainte-Marie montre qu’il n’en est rien. L’inventaire monumental des 135 couvents de la Visitation recensés avant la Révolution, allié à l’exploration systématique des fonds documentaires, publics comme privés, apporte un éclairage inédit sur l’irruption massive des ordres nouveaux au cours de la première moitié du XVIIè. Il ne s’agit pas ici de traiter l’aspect foncier de cette « invasion » ni les stratégies de conquête immobilière des couvents, mais de proposer quelques éléments de réflexion sur ses implications formelles ou symboliques, à travers la politique architecturale d’un grand ordre féminin de la Réforme catholique”.

 

 

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