HISTOIRE, PATRIMOINE, ASSOCIATIONS CULTURELLES, ARTS: N° 12 (MARS-AVRIL 2018)

MISE À JOUR: 5 MAI 2018           

Cette rubrique qui couvre la période de mars – avril 2018, fera l’objet de mises à jour régulières jusqu’au 30 avril. N’hésitez donc pas à y revenir régulièrement…et/ou à nous faire part de vos informations.

contacts: allier-infos@sfr.fr.

HOMMAGE 

RENÉ GERMAIN (1929-2018)

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UN AUTRE GRAND SPÉCIALISTE 

DE L’HISTOIRE BOURBONNAISE

René Germain (2)• Le 10 mars, avec la disparition d’André Touret  et de René Germain, le Bourbonnais a  perdu le même jour deux de ses historiens émérites. Nés tous les deux en 1929, ils étaient aussi deux spécialistes de l’histoire des campagnes bourbonnaises, docteurs en histoire et lauréats du prix Emile Guillaumin. Vu du Bourbonnais, après avoir rendu hommage à André Touret, a choisi de revenir sur le parcours de René Germain, agrégé de l’université, docteur d’État, professeur émérite de l’université de Saint-Étienne et grand spécialiste de l’histoire médiévale, ainsi que glozélien convaincu. Ses obsèques civiles ont eu lieu le 14 mars, au cimetière de Vicq, sa commune de résidence.

img185• Né le 2 septembre 1929, à Saint-Bonnet-de-Rochefort, René Germain était issu d’une famille d’origine  paysanne. Après des études supérieures, il avait débuté dans l’enseignement en 1949 comme instituteur, dans la région de Gannat. Il avait obtenu en 1954 le  certificat d’aptitude au professorat d’enseignement dans les collèges, puis une maîtrise d’Histoire médiévale,  avant de décrocher  l’agrégation d’histoire en 1975. En 1980, il  avait soutenu une thèse de doctorat d’histoire sur les campagnes bourbonnaises (1350-1540). Une somme de 1 100 pages, fruit de huit ans de recherches, qui lui avait valu d’obtenir  le prix Émile-Guillaumin en 1984.  Avec cette étude, René Germain disait avoir voulu montrer “comment le paysage rural, compromis entre les résistances féodales et la pression humaine s’était installé en Bourbonnais”.

germain-rene-peintures-murales-symboles-et-messages-xiie-xxe-siecles-livre-893721012_L• Le prix Émile-Guillaumin lui  avait été  remis le 20 décembre 1984, dans les salons de la préfecture de l’Allier, en présence de nombreuses personnalités parmi lesquelles le préfet Mahdi Hacène, Henri Coque, président du Conseil général, Jean  Cluzel, sénateur et Georges Rougeron, ancien sénateur et ancien président du Conseil général, lui-même docteur en histoire. Était également présent  le tout premier récipiendaire du prix Émile-Guillaumin, André Touret. Il  avait lui aussi soutenu une thèse portant sur les Campagnes bourbonnaises au XIXe siècle,  qui devait être publiée en version abrégée en  1999 . Dans sa réponse aux propos du président Coque, René Germain avait précisé: “ De souche paysanne, je connaissais bien le monde rural, mais je ne l’avais pas toujours bien appréhendé. Les vertus paysannes ne semblent pas avoir été altérées”.

RG 2• Après avoir enseigné dans des collèges et lycées de  l’Allier, René Germain était devenu  chargé de cours à l’université de Clermont-Ferrand, puis maître de conférences et professeur, titulaire de la chaire d’histoire médiévale à l’université de Saint-Étienne. En 1989 il fut le président fondateur de la Société culturelle du pays gannatois, éditrice de la revue Le pays gannatois,   et membre de la Maison des artistes et artisans de Gannat. C’est aussi lui qui fut à l’origine en 1996 du Centre international d’études et de recherches qui organisa une quinzaine de  colloques sur Glozel, tout en assumant la direction de la publication. René Germain avait pris  sa retraite en 1998 et  Gérard Dériot, qui présidait alors le  Conseil général de l’Allier, lui avait remis les  insignes d’officier  des Palmes académiques, fin juin 2007 à Moulins. Ils s’ajoutaient à ceux de chevalier dans l’ordre des Arts et lettres (2004). Depuis son retrait de la vie active, il s’était consacré à la rédaction d’ouvrages, devenus des références auprès des chercheurs et des étudiants, tout en déplorant que la richesse de patrimoine bourbonnais ne soit pas davantage mise en valeur, en particulier auprès des touristes.

RG 1• René Germain a, à son actif, des dizaines de communications et d’articles historiques, ainsi qu’en atteste le catalogue de la Bibliothèque de Clermont-Communauté. S’il a été le “pilier” de la revue Le pays gannatois, aujourd’hui disparue,  il n’en a pas moins donné des articles à diverses revues, dont  les Cahiers Bourbonnais (Jean Simon nous a quittés : une figure bourbonnaise disparaît – n° 139). Parmi ses livres, qui font référence, on se contentera de signaler  ici quelques-uns des  titres majeurs dans son œuvre, en commençant par sa thèse de doctorat : Les campagnes bourbonnaises à la fin du Moyen Age, 1370-1530 soutenue devant la  Faculté des Lettres de Clermont-Ferrand et publiée en 1987 dans une version remaniée  (366 p).

RG 3• Parmi les autres ouvrages, on retiendra : Gannat et sa région, naissance et développement d’une cité (Société Le Pays gannatois, 1994) – Le Bourbonnais, le département de l’Allier (éd. De Borée, 1995, 128 p.) – La France centrale médiévale : pouvoirs, peuplement, société, économie, culture (Publications de l’université de Saint-Étienne, 1999, 321 p.) – Chartes de franchise et fortifications au duché de Bourbonnais (édité par l’auteur, 2005) – Peintures murales, symboles et message (2008) – Charroux, fort villageois, cité médiévale, documents inédits (édité par l’auteur, 2011, 176 p.) – Une prestigieuse abbaye bénédictine, Ebreuil sur Sioule, villa gallo-romaine, palais impérial (édité par l’auteur, 2012, 318 p.) – L’art d’aimer au XIIIe siècle d’après le manuscrit de Carcassonne [Flamenca] (édité par l’auteur, 2015, 158 p.). – Il a, par ailleurs, dirigé une équipe de 5 auteurs qui ont mené durant plusieurs années  de longues recherches pour aboutir à la publication de Châteaux, fiefs, mottes,maisons fortes et manoirs en Bourbonnais (éd. de Borée, 2004, 678 p).

 

PATRIMOINE

Z Fondation

• DES JEUX À GRATTER …

AU SECOURS DU PATRIMOINE

images• Dans le cadre mission confiée par le président de la République, Stéphane Bern et la Fondation du patrimoine ont dressé la liste de 250 sites patrimoniaux  français considérés comme en péril. Ils pourraient éventuellement   bénéficier d’aides à la rénovation dans le cadre d’un « loto du patrimoine » organisé le 14 septembre, lors des Journées du patrimoine. Onze d’entre eux sont situés en Auvergne et huit en Limousin. La Fondation du patrimoine en partenariat avec la Française des jeux avait dû auparavant examiner 2 000 dossiers   Des jeux à gratter seront mis en vente  avec des  tickets à l’effigie des monuments à sauver. La moitié des bénéfices de ce loto sera reversée aux quinze projets prioritaires. L’autre moitié sera répartie entre une centaine d’autres sites. Ce sera finalement « une goutte d’eau« , a déploré Stéphane sur RTL, le 29 mars.

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La Charité, à Lavault-Sainte-Anne

• Sont concernés dans les 4 départements de l’ancienne région d’Auvergne :  Le château de Montvallat à Chaudes-Aigues (Cantal), les grottes de Couteaux à Lantriac (Haute-Loire), La Charité (bâtiment B –  La ferme) à Lavault-Sainte-Anne (Allier), le vieux pont de Lavoûte-sur-Loire (Haute-Loire), le fort villageois de Mareugheol (Puy-de-Dôme), le pigeonnier de Leyvaux à Saint-Flour (Cantal), l’église de la Madeleine à Saint-Iipize (Haute-Loire), la chaussée de Vigouroux à Saint-Martin-Vigouroux (Cantal), le buron du Cassaïre à Saint-Projet-de-Salers (Cantal), et le Château-Rocher à Saint-Rémy-de-Blot (Puy-de-Dôme).

•  À Lavault-Sainte-Anne, le maire, Samir Trikki, n’a pas caché sa satisfaction de voir le dossier de La Charité figurer dans la sélection. Le bâtiment à restaurer, inoccupé depuis 2011, représente un chantier de plus de 600 000 €, entre la réfection de la toiture et de  la charpente, ainsi que celle des menuiseries et des  vitrages. La Drac et la Région ont déjà été sollicitées à hauteur de 480 000 € et un coup de pouce supplémentaire serait donc apprécié. Si le chantier aboutit, le bâtiment qui date de 1910 pourrait héberger  une maison de santé, un accueil pour enfants et une salle d’exposition.

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Château-Rocher, à Saint-Rémy-de-Blot

• Dans la liste des monuments du Limousin, on trouve le théâtre à l’italienne de Guéret (Creuse), l’église Saint-Sulpice à Banize (Creuse), la chapelle Notre-Dame-du-Puy à Bourganeuf (Creuse), l’orangerie du domaine du Vignau, à La Jonchère-Saint-Maurice (Haute-Vienne), le pont de pierre de la Veyssade (Corrèze), les vestiges du prieuré et fresques à Soudaine-Lavinadière (Corrèze), les terrasses de la Bontat – Le Saillant à Voutezac (Corrèze)., ainsi que le  manoir de Vassinhac à Collonges-la-Rouge (Corrèze).

► Savoir plus… Les 11 sites pré-sélectionnés dans la région d’Auvergne

 

PANORAMA

DES EXPOSITIONS

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• “CONTES DE FÉES6900_Panorama[1]_0

LA  NOUVELLE  EXPOSITION DU CNCS

(7 AVRIL – 16 SEPTEMBRE 2018)

Logo CNCS• La Belle au bois dormant, la Belle et la Bête, Cendrillon, Peau d’âne, Riquet à la houppe, Casse-Noisette, Hansel et Gretel,  Alice au pays des merveilles, L’Enfant et les sortilèges, Le Coq d’or, Le Songe d’une nuit d’été, Le Petit Prince, Le Prince de Motordu… Toutes ces productions de ballet, d’opéra, de théâtre et de marionnettes, les visiteurs pourront les (re)découvrir, du 7 avril au 16 septembre 2018 en visitant Contes de fées. C’est la 25ème exposition temporaire  du Centre National du costume de scène,  depuis son ouverture. En tout, elle ne comporte pas moins de 169 costumes qui ont été sortis des réserves, dans une mise en scène  de Simon de Tovar et d’Alain Batifoulier.

téléchargementPour la première fois, rois, reines, princes et princesses, elfes légendaires, belles endormies, fées Carabosse, créatures magiques et autres sorcières au nez crochu, quittent leurs châteaux, tanières et bois enchantés, pour se présenter dans leurs plus beaux apparats. De quoi transporter  le visiteur au fil d’un parcours féerique et coloré. Il est ponctué de 150 costumes, accessoires, images et vidéos provenant des collections du CNCS mais aussi des fonds de l’Opéra de Vienne, Bordeaux, Paris, ou encore Genève… Robes qui scintillent, tulles vaporeux, plumes qui virevoltent, vestes flamboyantes et chapeaux magiques illustrent l’art des  costumiers, chorégraphes, cinéastes et des plasticiens, en montrant comment, tout au long des siècles, ils  ont interprété les personnages légendaires sortis tout droit de l’imagination des frères Grimm, de Charles Perrault, de Madame d’Aulnoy et de Madame de Beaumont.

Contesdefees_0• Dès la première salle, le ton est donné : le visiteur de trouve projeté  au  milieu des sorcières et des fées. Le monde de la magie est tout en opposition : des êtres humains face à créatures fantastiques, les bons côtoyant les  méchants, les  fées contrastant avec les  sorcières… C’est l’occasion pour les costumiers de spectacle de se livrer à toutes les fantaisies, en jouant avec les plumes, les bijoux et le tulle des tutus dans des tons pastel qui côtoient les teintes sombres des robes longues et des pourpoints, entre noir, violet ou rouge foncé.

DXxRYf3WAAEEuam• Le parcours de l’exposition fait ensuite la part belle à plusieurs contes et transporte le visiteur au cœur d’une histoire fantastique. À chaque vitrine, correspond un conte : dCendrillon à Hansel et Gretel en passant par Blanche Neige et Riquet à la houppe– et ses célèbres personnages…Des Belles (au bois dormant ou amoureuse d’une Bête), des fées (Carabosse et Lilas dans La Belle au bois dormant, marraine dans Peau d’ânedes rois, des reines, des princes et des  princesses (Le Petit PrinceLe Prince de Motordu ou le Prince des noix dans Casse-Noisette), des créatures magiques (La sorcière Grignote et les Marchands de sable et de rosée dans Hansel et Gretel), les créatures féeriques dans Le Songe d’une nuit d’été mais aussi des animaux (les rats de Casse-Noisette, le renard du Petit Prince, la chenille d’Alice au pays des merveilles). Enfin, une place spéciale est réservée aux accessoires qui tiennent dans les contes un rôle majeur et sont placés au rang de symboles : une baguette magique, un miroir, une pomme, une chaussure,  des bottes de sept lieues, un grimoire, une épée magique, voire une rose, une quenouille ou un  rouet…

dans-les-coulisses-et-l-univers-des-contes-de-fees-atelier-e_3667538• Chaque salle présente une dizaine de costumes aux cotés de maquettes, de films, de photos et de croquis illustrant cette incroyable source d’inspiration pour les costumiers. Le dessin et l’esthétique de l’espace entraînent le visiteur dans un véritable labyrinthe, avec  partout des portes tantôt ouvertes, tantôt fermées ou seulement  entrouvertes, des armoires étranges, des coins et des recoins propices au refuge. Sur des étagères, sont posés les objets emblématiques des contes, tandis que  sur les murs sont affichées des images géantes.

 • Contes de fées livre ainsi la vision de ces couturiers, comme Christian Lacroix, de ces costumiers tels Tomio Mohri, Franca Squarciapino, Olivier Bériot, Anthony Ward, et de ces artistes plasticiens qui, à l’image de Henri Galeron ou  Philippe Guillotel, qui se sont emparé de cet univers magique et de ses personnages.

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L’exposition, présentée  à la presse (La Montagne – 12 mars)

 ► Infos  pratiques : Les horaires et les tarifs d’entrée:

Les horaires : L’exposition est ouverte tous les jours de 10 à 18 heures et jusqu’à 18 h 30 en juillet et août. Fermeture exceptionnelle le 1er mai.
Les tarifs :
Contes de fées + Collection Noureev, plein tarif : 7 € / tarif réduit : 3 €. Supplément visite guidée : 5 € Visite jeune public ou atelier : 7 € en supplément. Audioguide français/anglais : 1 €. Gratuit pour les enfants de -12 ans, personnes en situation de handicap et accompagnateurs. Abonnement annuel : 25 € ; réduit 15 €.

► Réservation en ligne

► Savoir plus: Les contes de fées enchantent Moulins (une vidéo et des photos de l’exposition  à découvrir sur le site du journal La Montagne).

 

• À LA MALCOIFFÉE, DES VISITES ORGANISÉES

ET UNE EXPOSITION SUR LES BOURBONS

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La Malcoiffée, dans les années 1930, lorsque   le donjon était une prison

• La Mal-Coiffée, musée départemental à Moulins, a rouvert ses portes au public, avec une exposition à découvrir dans ses différents étages. Elle est centrée sur le  rôle de la famille des Bourbons en Europe, une histoire qui se déroule sur plus de 6 siècles. Elle  débute en 1375, à Moulins, au moment où le donjon des ducs de Bourbon est en cours de construction.

• Avec Louis II de Bourbon, Moulins devient la capitale du duché du Bourbonnais et le centre de leur pouvoir glisse du château de Bourbon-l’Archambault où il se trouvait depuis plusieurs siècles,  vers Moulins. C’est ensuite l’agrandissement des territoires des Bourbons qui se poursuit jusqu’au début du XVIè siècle. Le Connétable de Bourbon, Charles III, règne alors sur un duché qui s’étend sur plus du 20 00 km2, au cœur du royaume de France. Le château de Moulins est alors à son apogée.

• Après la saisie des biens des Bourbons, rattachés à la couronne de France, l’édifice  entre dans une phase de déclin, accentuée par l’incendie de 1755 qui le détruit en partie. Du déclin, on passe à un quasi abandon, jusqu’à ce que l’on décide d’en faire une prison dont la présence va perdurer pendant deux siècles, y compris pendant la période de l’occupation puis de l’Épuration. C’est ce qui fait de la Malcoiffée, selon les services du département, le seul lieu mémoriel intact de la Seconde Guerre mondiale dans l’Allier”.

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Vue aérienne (1960) centrée sur la cathédrale et sur la Malcoiffée

• Classé M.H. depuis le XIXè  siècle, la Malcoiffée qui fait face à la cathédrale de Moulins, est devenue un lieu incontournable, autant pour les touristes français que pour les visiteurs venus des autres pays européens.  Le Département compte donc sur le rayonnement qu’ont connu les Bourbons dans une grande partie de l’Europe, que ce soit en Espagne, en Italie, en Bulgarie, en Roumanie ou dans l’ancienne Autriche, Hongrie, pour attirer de plus en plus de touristes venus d’au-delà des frontières.

► Infos pratiques :  Contact : 04 70 20 48 47. Les horaires:Jusqu’au 6 juillet, et du 3 septembre au 31 octobre, la Mal-Coiffée est ouverte à la visite (durée : 1 h 30) les mercredis à 14 h 30 et les samedis à 10 h. Du 7 juillet au 2 septembre, elle est  ouverte du lundi au samedi, de 10 h à 11 h et de 14 h à 17 h, ainsi que les dimanches,  de 14 h à 17 h . Il existe un forfait (12 €) incluant les visites de la Malcoiffée, de la Maison Mantin, du Musée Anne-de-Beaujeu et du Musée de l’illustration jeunesse.

 

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• À DÉCOUVRIR PROCHAINEMENT…

“QUAND LA SUISSE OUVRE SES COFFRES”

(1er MAI – 24 DÉCEMBRE 2018)

• Quand la Suisse ouvre ses coffres… Tel est le titre de la nouvelle exposition que proposera le Musée de la Visitation, à Moulins, à partir du 1er mai et jusqu’au 24 décembre 2018. Les trésors de la Visitation de Fribourg seront exposés pour la première fois, dans une mise en scène à la fois moderne et surprenante. On pourra y admirer, notamment, de  riches vêtements liturgiques ornés de broderies d’or et d’argent, taillés dans des étoffes en soieries précieuses. couvertureÀ leur côté seront présentés de nombreux souvenirs de cette maison fondée en 1635 dans un canton où les créations artistiques étaient influencées par la France, l’Allemagne et l’Italie.

• Pour mieux apprécier les spécificités des œuvres helvètes, le musée exposera à leurs côtés de splendides pièces issues de trois sacristies du nord de l’Italie ornées de décors floraux et paysagés.  Comme lors des précédentes expositions, un catalogue illustré devrait être publié en collaboration avec les éditions d’art Somogy. Vu du Bourbonnais reviendra prochainement sur les détails de cette exposition qui sera visible du mardi au samedi de 10h à 12h et de 14h à 18h, ainsi que le  dimanche et les  jours fériés de 15h à 18h (entrée : 4 €)

 

• À L’HÔTEL DU CONSEIL DÉPARTEMENTAL

1914-1918, L’ENFANT DANS LA GUERRE

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• Dans le cadre du centenaire de la fin de la Première Guerre mondiale, le conseil départemental présente jusqu’au 27 avril, l’exposition1914-1918, l’enfant dans la guerre”, tout en rendant hommage à l’écrivain, éditeur et enseignant Jean-Hugues Malineau. Décédé en 2017, il en avait été l’initiateur et il avait souhaité  sa présentation à Moulins. Réalisée en partenariat avec Musée de l’illustration jeunesse de Moulins et l’Office national des anciens combattants et des victimes de guerre,  elle a été mise en scène par les 37 élus du conseil départemental des jeunes, qui se sont aussi chargés de la promotion, dans le cadre d’un projet annuel sur le devoir de mémoire.

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• Pour Isabelle Goninet, conseillère départementale,  “il faut raconter l’histoire et surtout la rendre plus accessible, compréhensible. Il y a une invasion de l’univers mental des enfants. En 1914-1918, l’enfant est l’avenir de la nation, celui pour lequel on se bat. En contrepartie, il a des devoirs, comme celui d’être irréprochable”. À travers les 150 documents illustrés  exposés, issus de la collection Malineau, complétés par des jeux et  jouets d’époque, l’objectif est de “créer un dialogue entre les jeunes de 1914 et ceux de 2018”. On peut ainsi découvrir un “Jeu du soldat français” ou encore un “Jeu du pas de l’oie”. Bécassine, tout comme les bébés partent en guerre…

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• Plusieurs documents sont signés par les grands illustrateurs de l’époque, tels que Hansi, Poulbot ou Benjamin Rabier. On estime à 50% le nombre de jouets produits pendant la guerre ayant un lien direct avec le conflit. Pour structurer, l’exposition, elle a été déclinée en 5 thématiques : Les jouets, livres et périodiques en 14-18 –  Les illustrateurs de la première guerre mondiale – L’enseignement durant la première guerre mondiale – La haine de l’ennemi –  Les devoirs patriotiques de l’enfant ou l’enfant héros. L’exposition est visible à Moulins dans les locaux du Conseil départemental (1 avenue Victor-Hugo), du lundi au vendredi, de 8 h 30 à 18 heures. L’entrée est libre et  gratuite.

 

Logo Montluçon

• AU MUSÉE DES MUSIQUES POPULAIRES

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LA VOIX, L’EXPO QUI VOUS PARLE”

(6 AVRIL – 18 NOVEMBRE 2018)

• Du 6 avril au 18 novembre 2018, le Mupop propose une nouvelle exposition temporaire, La voix, l’expo qui vous parle. Elle a été montée montée en partenariat avec la Cité des sciences et de l’industrie.  À  la fois scientifique et ludique elle propose d’explorer les mystères de la voix humaine,« le moyen de communication privilégié avec autrui, le support du langage, un vecteur de nos émotions, et notre plus ancien instrument de musique. »

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• La voix se retrouve ainsi examinée dans toutes ses dimensions, qu’elles soient  physiques (les cordes vocales, les caractéristiques du son parlé ou chanté), expressives (ce que la voix révèle de notre personnalité, la question des accents…) et esthétiques (les voix célèbres, la façon de chanter dans différentes cultures…).

180109121601_3595-copyright--n-80-page-4•  Cette voix, on ignore pourtant  le plus souvent comment elle fonctionne vraiment. L’émission de la voix fait appel à des notions de physique, d’acoustique, mais aussi de sciences cognitives. C’est ce  que cette exposition propose de dévoiler à travers des dispositifs interactifs, pour tout public, à partir de 8 ans.

• L’exposition s’articule autour de 3 grandes étapes. Avec  Corps et voix, le visiteur comprend comment fonctionne la voix du point de vue anatomique et acoustique. Avec  Expression et voix, l’exposition s’attache à démontrer comment la voix révèle notre personnalité, nos origines, notre état physique, psychologique ou émotionnel. Enfin, avec Art et voix, le visiteur découvre la diversité des voix à travers différents genres musicaux et théâtraux. Il peut ainsi écouter de grandes voix, du chant grégorien jusqu’aux chanteurs contemporains, ainsi que celles de comédiens célèbres.

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16 modules didactiques rythment la visite. Chacun d’eux  comprend de nombreuses “manips” et des séquences audiovisuelles qui permettent aux visiteurs de réaliser des expériences aussi diverses que variées : découvrir et tester sa voix, l’enregistrer, répondre à des quizz, manipuler des objets, s’immerger dans une expérience sonore et musicale… Un programme d’animations spécifiques sera proposé à partir des vacances de Pâques 2018.

► Infos pratiques : les horaires: L’exposition est visible du 6 avril au 18 novembre au MuPop. Le musée est ouvert tous les jours sauf le lundi, de 10 heures à 19 heures, du 1er juin au 31 août, et du 1er septembre au 31 mai, du mardi au dimanche de 14 heures à 18 heures, et le matin sur rendez-vous pour les groupes adultes et scolaires. Contacts : 04.70.02.19.60.

• DU MIEUX DANS LA FRÉQUENTATION
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• Un léger mieux pour la fréquentation du Mupop. En 2017, 23 187 visiteurs ont franchi ses portes contre 21 000 en 2016. C’est toutefois moins qu’en 2015 et 2014 où l’on avait enregistré 25 000 entrées. Mais c’est nettement moins que l’objectif des 40 000 visiteurs annuels que s’étaient fixé les élus  de Montluçon Communauté lors de l’ouverture du Mupop en 2013.

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Logo Musée opéra de Vichy

• UN RICHE  BILAN ET DES PROJETS

• L’association du Musée de l’Opéra a dressé le bilan de ses activités, tout en levant le voile sur ses projets, autour de trois grands principes : la constitution et l’enrichissement de ses collections, la conservation de son fonds patrimonial et  sa mise en valeur.

1-150911025526-150911125258-muse--e-de-l-ope--ra-2015-2• L’enrichissement des collections s’appuie d’abord sur les dons, parmi lesquels figure une maquette de Faust, réalisée par Marcel Robert en 1944. Ces dons viennent s’ajouter aux acquisitions. C’est le cas de la correspondance du chanteur russe Chaliapine, dans laquelle il  raconte sa soirée passée au Majestic avec René Chauvet, qui était alors  directeur de l’Opéra. Chaliapine s’est produit à Vichy à deux reprises, en 1911 (Don Quichotte) et en 1932 (Boris Goudounov).

• Côté conservation, la première  tranche de restauration des décors d ‘Aïda, exposés dans la galerie Napoléon III,  est terminée (panoramique et colonne). La suite consistera dans le désentoilage de 80 châssis de décors récupérés dans une grange à Chantelle.  Pour faire face au coût d’une telle opération, une  souscription a été lancée avec le concours de la Fondation du Patrimoine. Un problème reste toutefois à résoudre : celui du stockage de tous ces éléments et de leur rapatriement à Vichy. L’association du Musée de l’Opéra est toujours à la  recherche d’un site qui soit  “plus visible” dans la station thermale.

• LA VALORISATION DES COLLECTIONS

•  1203114_jep-l-opera-de-vichy-1898-1903-le-souffle-d-un-art-nouveau-journees-du-patrimoine-2017La valorisation du fonds passe par des expositions. Celle de 2017,  L’Opéra de Vichy de 1898 à 1903,  a attiré 4.000 visiteurs, dont 350 scolaires venus de l’Allier et du Puy-de-Dôme. En parallèle, le Musée de l’Opéra fournit de nombreux éléments d’information à des chercheurs ou à la presse quotidienne ou spécialisée. Ces sollicitations ont notamment porté sur la pianiste et chef d’orchestre Gabrielle Serra, sur Maurice  Béjart ou encore sur le comédien Jean Rochefort. Autre temps fort de l’année écoulée, la publication du Catalogue raisonné des décors de scène de l’Opéra de Vichy. Les deux Tomes, tirés à  400 exemplaires, s’appuient sur une riche iconographie. Ils sont toujours disponibles au prix de 55 €, soit auprès des librairies, soit auprès du Musée de l’Opéra

• À la direction du Musée,  Fabien Noble a succédé à Antoine Paillet qui avait lui-même pris  le relais de Josette Alviset en 2014. Ce  dernier, conseiller scientifique culturel du Musée, a intégré le conseil d’administration. Fabien Noble qui anime désormais des visites guidées pour les scolaires, souhaite tisser de nouveaux liens.

• REYNALDO HAHN (1874-1947)

 AU CENTRE DE LA NOUVELLE EXPOSITION

220px-Reynaldo_Hahn,_par_Lucie_Lambert_(1907)• Après le bilan des activités, place aux projets. La nouvelle exposition, qui ouvrira ses portes le 5 mai, au Musée de l’opéra,  sera dédiée au compositeur et musicien  Reynaldo Hahn (1874-1947). Réalisée sous la responsabilité de Jean-Yves Patte, elle permettra de  découvrir ou de redécouvrir “un grand spécialiste de Mozart, un musicien éclectique, un érudit et amoureux de l’art vocal”, alors que son  œuvre va entrer dans le domaine public. De quoi répondre à des interrogations sur ses opéras, sur sa musique pour piano ou encore sur ses concerts et ses oratorios. Vu du Bourbonnais aura l’occasion d’y revenir.

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Savoir plus : Sur le site de France Musique, on pourra retrouver une notice biographique complète et documentée sur le parcours de l’artiste, avec des extraits de ses œuvres : “Compositeur, chef d’orchestre, chanteur, ami de Marcel Proust et critique musical : la vie comme l’oeuvre de Reynaldo Hahn valent la peine d’être connus. Voici 10 (petites) choses que vous ne savez (peut-être) pas sur le célèbre compositeur de mélodies telles que « A Chloris », ou encore « L’heure exquise », peut-on lire en introduction.

 

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Le musée Yves Machelon, à Gannat, présente du 7 avril au 28 octobre, une exposition sur « 1788-1815 : un maire et un soldat dans la tourmente ». Il s’agit du parcours de deux figures gannatoises  – Joseph Hennequin, premier maire élu de la ville, et Jean Rabusson, garçon boucher devenu général d’Empire – et avec eux la période courant de la Révolution à l’Empire. Outre une grande salle d’exposition, deux autres pièces permettent d’approfondir le quotidien d’un homme politique sous la Révolution et celui d’un soldat de l’Empire. Dans une autre pièce les parcours de quelques autres Gannatois sont abordés.

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• DES NOUVEAUTÉS À DÉCOUVRIR

DU 1er AVRIL AU  4 NOVEMBRE 2018

• Le musée du canal de Berry a rouvert ses portes le 1er avril, avec une nouveauté importante. Les visiteurs disposent désormais  d’un centre d’archives qui leur permet de consulter des documents sur la construction du canal et sur son  histoire, jusqu’à son déclassement au milieu des années 1950. Des photos, des cartes postales , des plans et coupes, ainsi que les registres de mariniers permettront d’en savoir plus sur la vie autour du canal.

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Le canal de Berry, au début des années 1900

• Tous ces documents, rassemblés depuis l’époque de l’amicale laïque de Reugny que présidait René Chambareau, ont été numérisés, afin d’assurer leur préservation. Le musée est ouvert du 1er avril jusqu’au  4 novembre inclus. En avril, mai, juin, septembre et octobre, il accueille les visiteurs, du mardi au dimanche, de 14 h à 18 h.  En haute saison (juillet et août), l’ouverture est étendue au créneau 10 h – 12 h. Les tarifs d’entrée intègrent le prêt d’un audioguide. Contact : 04 70 06 63 72 .

 

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MUSÉE DE LA CÉRAMIQUEZ MUSEE LEZOUX

DE LEZOUX

• ROUGE OU NOIR 

CÉRAMIQUE ANTIQUE ET CONTEMPORAINE 

(28 AVRIL – 31 DÉCEMBRE 2018)

• Du 28 avril au 31 décembre 2018, le musée de la céramique de Lezoux présente Rouge ou noir, une exposition, labellisée d’intérêt national par le ministère de la culture. Elle porte sur  l’évolution des créations en céramique depuis l’antiquité jusqu’à nos jours et elle tente de répondre à une question centrale : comment les vases grecs, romains et étrusques ont-ils influencé les productions de manufactures comme Sèvres et Wedgwood, mais aussi les créations d’artistes contemporains  tels que Picasso et Dufy ?

Z AFFICHE EXPO LEZOUXLe site archéologique de Lezoux est l’un des grands centres de production de céramiques du monde romain et ses vaisselles sigillées ont été exportées abondamment. La céramique sigillée italique, puis gauloise, est un  marqueur  chronologique et culturel que connaissent bien les archéologues et les historiens de l’Antiquité. Quelle curiosité a-t-on éprouvée pour la sigillée, dont on  a pu noter la présence en de très nombreux endroits de l’Europe avant que les scientifiques ne construisent sa chrono-typologie dès le XIXe siècle ? Sa technique et sa cuisson si particulières ont-elles été oubliées ou ont-elles pu participer à la mise en place de décors par exemple ? Autant de questions qu’aborde l’exposition.

• Elle s’interroge plus largement sur les rapports entre les céramiques antiques et contemporaines. Dès le XVIIIè siècle, les vases antiques, étrusques et grecs, ont passionné les collectionneurs et les  artistes qui, à cette époque,  ont redécouvert l’Antiquité avec Pompéi et Herculanum. Quelles formes  prise le retour à l’antique dans la céramique au XIXè siècle ? Comment la découverte de sites archéologiques, tels que celui de Lezoux, connu depuis le XVIIIè siècle, en même temps que  Pompéi, a-t-elle pu conduire à la réalisation d’essais et  d’expérimentations pour créer une nouvelle céramique “ antico-moderne” ?

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• L’exposition présente aussi des démarches plus individuelles d’artistes ou de céramistes contemporains, parmi lesquels on trouve Jean Mayodon, Raoul Dufy, Paul Bonifas, Pablo Picasso, Suzanne Ramié, Robert Deblander, Pierre BayleDes rapprochements avec des céramiques antiques sont suggérés dans certains cas.  Finalement qu’elles soient rouges, comme les céramiques sigillées, ou noires comme les vases grecs, mais aussi comme de nombreuses céramiques fabriquées en Gaule, ces deux couleurs, avec toutes leurs nuances, sont celles du feu qui cuit la poterie. Un élément  dont la poésie inspire encore de nombreux céramistes que l’on peut également découvrir dans cette exposition : Jean-Paul Azaïs, Duncan Ross, Alistair Danhieux, Jean Grison, Mathieu Casseau, Tjok Dessauvage, Maxime Defer, Jean-Jacques Gentil, Nadia Pasquer, Philippe Buraud, Jean Girel, Valérie Hermans. 

 

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À MÉHUN-SUR-YÈVRE (CHER)

• UNE HISTOIRE DE  LA PORCELAINE PILLIVUYT

(25 MARS – 5 NOVEMBRE 2018)

expoindex• Du 25 mars au 5 novembre, le Musée Charles-VII – Pôle de la porcelaine, à Méhun-sur-Yèvre (Cher) propose une exposition intitulée Deux cents ans de porcelaine  Pillivuyt en Berry. C’est en 1818 que Jean-Louis Richard Pillivuyt a donné une impulsion décisive aux productions de la région, en apportant son concours financier à la petite manufacture de Benjamin Klein, installée dans les dépendances du château médiéval de Foëcy. C’est à partir de cette époque que, depuis les rives du Cher jusqu’au pays de Champroux en Bourbonnais, les fours se sont multipliés et que les manufactures se sont mises à produire des centaines de sujets, aux formes les plus recherchées. Le Berry a su créer des unités de recherches.

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Charles Pillivuyt

• À Méhun, la Spéciale excellait dans les créations de formes et de motifs. Des directeurs, artistes ou sculpteurs, réinventaient sans cesse des merveilles de beautés et de technicités. Les concours exaltaient les esprits, l’émulation des Expositions universelles permettait de remporter diplômes et médailles, tandis que les usines se développaient. Des chinoiseries anciennes aux pièces épurées et modernes d’aujourd’hui, la manufacture Pillivuyt a  perpétué avec passion ce savoir-faire. Visiter cette exposition, c’est mieux connaître les personnes, les financiers, les familles qui ont inventé les manufactures berrichonnes ; c’est aussi découvrir les ingénieurs, les chimistes, les créateurs, les artistes qui, derrière leurs tours, leurs tables à dessins, leurs pinceaux ont inventé cette porcelaine.

 

• PATRIMOINE BOURBONNAIS:

“UNE PASSION À PARTAGER”

avatar nini◄ Annie Regond, dans L’Aurore du Bourbonnais (13 février 2018), s’est penchée sur le « Patrimoine bourbonnais: une passion à partager » : « Le département de l’Allier a la chance, malgré la discrétion de sites historiques assez modestes en regard des panoramas grandioses de l’Auvergne voisine, de bénéficier sur son territoire d ‘une quantité impressionnante de témoignages d’un passé atypique,qu’il  faut essayer de faire mieux connaître« . Dans le même hebdomadaire, daté du 2 mars 2018, Marie-Thérèse Téty a évoqué “les intendants d’Ancien régime à Moulins.

 

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• LES CAVES BERTINE RESTAURÉES

UN FUTUR  LIEU D’EXPOSITION

DÉDIÉ À L’ART CONTEMPORAIN

• Les travaux de restauration des  caves Bertine, à Moulins, débutés en octobre 2012, sont en voie d’achèvement. L’ensemble architectural de 250 m2, répartis  sur trois niveaux, devrait devenir dès cet automne  un centre culturel destiné à des expositions d’art contemporain. C’est du moins ce qu’espère l’association des Amis des Caves Bertine que préside l’imprimeur moulinois Dominique Beaufils.  Un deuxième accès  et des éclairages supplémentaires permettront d’accueillir un public plus nombreux que le maximum actuellement autorisé de 19 visiteurs ensemble.

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Plus de 350 objets mis au jour (© cavesbertine.fr)

Ce chantier de 6 ans avait aussi un aspect social : il a employé 52 jeunes en chantier d’insertion avec la Régie de quartier de Moulins sud jusqu’en juillet 2017, avant de laisser place à une quinzaine de personnes de l’Ecole de la deuxième chance. 238-320x219Sous la houlette de Guy Saint-Béat, architecte en retraite qui a réalisé les premiers plans et qui fait visiter les lieux, “Il a fallu dégager, construire, remettre en état”, tout en évacuant au seau  400 mètres cubes de terre. Dominique Beaufils précise que “Le tamisage a permis de retrouver 350 objets (et que) un ancien atelier de faïencier, avec un four en briques, a été découvert”. Sur l’année 2017, entre les visites du vendredi et celles des journées du patrimoine, le site a vu passer plus d’un millier de visiteurs qui  ont pu ainsi découvrir “le Moyen-Âge caché de Moulins”.

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Les chapiteaux restaurés (©cavesbertine.fr)

• Selon  Guy Saint-Béat, les caves Bertine  n’étaient pas une chapelle souterraine, aucune croix ne figurant sur les maçonneries. Ce n’était pas non plus une salle d’armes. L’hypothèse la plus plausible fait d’elles un lieu de perception du cens, un impôt foncier féodal, au bénéfice de  la seigneurie de Montaigu-Listenois, au Xè siècle. L’impôt était payé en corvées ou en nature, avec des volailles, des salaisons, voire  des tissus. La pratique s’est prolongée durant deux siècles, jusqu’à ce que la famille Bertine, qui a donné son nom au lieu, ne rachète le fief, à la fin du XIVè siècle. C’est Simonin Bertine, mentionné en 1355 comme “clerc du Bourbonnais”, soit conseiller du duc Pierre 1er, qui en fit l’acquisition. Par  la suite, il devait devenir garde des sceaux du duché de  Bourbonnais.

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L’entrée des Caves Bertine (© cavesbertine.fr)

En pratique :La visite des caves Bertine est possible tous  les vendredis après-midi, sur réservation (Tél. : 04.70.44.01.85). Tarif 3 €. Accès par les Imprimeries réunies, rue Voltaire à Moulins.

Savoir plus : Une plongée dans les caves Bertine (diaporama)

 

• L’ABBAYE DE CHANTELLE

EN COURS DE RÉNOVATION

• Les bâtiments de l’abbaye de Chantelle, dont les fondations sont datées de 967 et qui ont été classés monument historique en 1862, ont fait l’objet d’importants travaux de rénovation. Entamés en mai 2017, ils ont été achevés au début de cette année. 5 artisans se sont attelés à la rénovation complète des toitures, un travail qualifié de “sublime” par les Bénédictines. Les tuiles ont été sélectionnées à la main pour garantir une réelle harmonie dans les couleurs.

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• Les infiltrations d’eau, qui avaient sérieusement endommagé les charpentes, ont nécessité leur réfection intégrale, faisant passer la facture finale de 420 à 500 000 €, un montant financé à hauteur de 300 000 € sur les fonds de l’abbaye, le reste provenant de la DRAC et du conseil départemental. Dans le même temps, la zone d’accueil et la boutique de l’abbaye ont été rénovées. Avec la vente des produits Bénédictines de Chantelle, l’abbaye réalise plus de 1 M€ de chiffre d’affaires annuel. Le chantier ne devrait pas en rester là, avec la réfection du clocheton et de la toiture de l’église  qui reste à programmer…et à financer.

 

• FONDATION DU PATRIMOINE:

41 LABELS DÉCERNÉS EN 2018

téléchargement (3)• La Fondation du patrimoine a décerné son label à 12 collectivités ou associations et à 29 particuliers, lors d’une cérémonie qui s’est déroulée fin mars, à l’hôtel de ville de Moulins. Cette distinction est une reconnaissance officielle de la qualité de leurs projets de sauvegarde du patrimoine. Jacques Aujoulat, délégué régional de la Fondation a chiffré à 3 M€ le montant total engagé par les 41 labellisés dans des travaux de restauration de maisons, de granges, de fours ou d’églises. C’est l’équivalent, selon lui,  de la création ou du maintien de  90 emplois locaux dans le secteur du Bâtiment. C’est aussi un plus pour la transmission  du savoir-faire artisanal.

• ÉGLISE DE SAINT-VICTOR:

LA RESTAURATION  SE POURSUIT

église saint vicor• Depuis douze ans, l’association Aresvi œuvre pour la  restauration de l’église de Saint-Victor, parallèlement aux travaux réalisés à l’initiative de la municipalité, avec la réfection des toitures, des maçonneries du clocher et des façades extérieures, depuis les années 1990. L’association a présenté en mars sa dernière réalisation : la restauration de deux tableaux monumentaux de Joseph Fernand de  Boisdenier. Ils représentent Saint François d’Assise, pour l’un, et Le christ en croix pour l’autre. Selon une inscription relevée au dos, ils ont été offerts “aux habitants Saint-Victor” par l’empereur Napoléon III, en 1863. Outre leur restauration dans les règles de l’art, deux vitraux figurant Saint-Marc et Saint-Victor, le tabernacle ainsi que deux statuettes en bois doré et un crucifix placé en jubé à l’entrée du chœur ont fait l’objet d’un embellissement. Le tout pour 30 000 € entièrement financés par l’association qui a aussi participé à la sonorisation de l’édifice.

 

PHOTOGRAPHIE (S)

• DES TRÉSORS PHOTOGRAPHIQUES À DÉCOUVRIR

À LA MEDIATHÈQUE D’AINAY-LE-CHÂTEAU

024_001• La Médiathèque d’Ainay-le-Château présente jusqu’au 21 mai l’exposition “Le village en noir et blanc qui met en lumière les nombreux trésors photographiques que la commune doit à ses photographes successifs. Elle découle de la rencontre d’un passionné de photographie, Patrick Richard, qui s’est penché sur tout un  pan de l’histoire castelnaisienne,  et du soutien de Nathalie Pasquier, responsable de la médiathèque.

• Photographe depuis plusieurs années, Patrick Richard s’était  vu proposer une visite du  studio d’Aline Héraudet, l’ancienne photographe d’Ainay-le-Château. Une occasion, pour lui, d’exhumer une  multitude de négatifs, sur pellicule ou rhodoïd mais aussi plus de 150  plaques sur verre. Ces dernières, datant de 1899, provenaient sans nul doute possible, de ses prédécesseurs qui avaient occupé les mêmes lieux. On y voit uniquement des couples et des personnes d’Ainay-le-Château que les visiteurs de l’exposition  ont pu ou pourront reconnaître. Seul regret de Patrick Richard : l’atelier d’Aline Héraudet, “dans un état plutôt insalubre”, ne peut être ouvert au public.

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La Grand’Rue, où était installé Paul Méténier

764_001• C’est la  Grand’Rue qui a été le point de départ des  quatre générations de photographes qui se sont succédé à Ainay-le-Château. Dans l’ancienne habitation et laboratoire d’Aline Héraudet, des  photos cartes  mises au jour portent au  dos la mention Méténier. Les recherches entreprises ont permis de déterminer que  Paul Méténier, né à Hérisson en 1829, avait abandonné son métier de  sabotier pour s’établir comme photographe. Malgré l’installation de plusieurs succursales, dont une à Saint-Amand-Montrond, il avait gardé une maison à Ainay-le-Château. On peut d’ailleurs encore voir ses initiales PM gravées sur l’immeuble de  la Grand’Rue. Par la suite, il s’est associé avec son neveu Georges Arloing né en 1862 à Vichy, donnant naissance aux photographies  Méténier & Arloing. La proximité des maisons avec la famille Heraudet est le lien qui annonce leur succession photographique, avec l’installation d’Aline Héraudet.  L’exposition est visible jusqu’au 21 mai aux heures d’ouvertures de la médiathèque.

 

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• DES PHOTOGRAPHIES DE GEORGES RENDU  

À VOIR AUX ARCHIVES  DE LA CREUSE

vign_affiche-40-x-60-g.-rendu.jpg_img• Jusqu’au 14 septembre 2018, les Archives départementales  de la Creuse présentent une exposition des photos de Georges Rendu, prises  entre 1885 et 1915.La Creuse s’y trouve mise  à l’honneur et certaines ont été réalisées en trois dimensions, grâce à la technique de la stéréoscopie. Elle  permettait déjà de présenter des images en relief, à partir de deux vues distinctes, l’une prise pour l’œil droit et l’autre pour l’œil gauche, le cerveau faisant l’assemblage des deux.

• Georges Rendu, notaire parisien, avait épousé Pauline Tandeau de Marsac, ce qui lui avait permis de découvrir  la Creuse, à partir de  1885. Passionné de photographie, il a immortalisé différentes scènes de la vie du village de Marsac, une petite bourgade du canton du Grand-Bourg, jusqu’en 1915.  Il s’agit notamment de représentations des travaux agricoles dans la campagne creusoise, de groupes d’habitants de Marsac et de ses environs. Les châtelains et leurs enfants sont très présents, ce qui dénote le  lien fort qui existait entre propriétaires, métayers et domestiques.  Les fêtes de village ont lieu le plus souvent à Bénévent l’Abbaye. Quant à l’école, elle a été mise en place par la famille à Marsac juste à côté de la propriété.

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• Au-delà de la Creuse, on peut aussi découvrir  des photos de ses voyages, que ce soit à Paris, pendant l’exposition universelle de 1900, ou à Rome. Toutes ces vues proviennent du  fonds légué aux archives départementales par Geneviève Rendu, petite-fille de l’artiste. Il comporte des milliers de plaques de verre, le support photographique utilisé avant l’apparition de la pellicule. Pour compléter cette exposition, l’association Les iconomécanophiles du Limousin met à la disposition du grand public des appareils de l’époque afin de bien comprendre les techniques utilisées.

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Fonds Georges Rendu (© A.D. de la Creuse)

► En pratique…L’exposition est visible jusqu’au 14 septembre 2018,  aux archives départementales de la Creuse (30 rue Franklin-Roosevelt à Guéret), du lundi au jeudi de 8 h 30 à 17 h et le vendredi de 8 h 30 à 16 h. Entrée libre et gratuite Contact : 05.44.30.26.50.

 

• QUAND LES SMS N’EXISTAIENT PAS

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OU L’ÂGE D’OR DE LA CARTE POSTALE

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Alphonse de Nussac

• Retraité de l’éducation nationale et romancier reconnu, Michel Blondonnet voue depuis longtemps une passion aux cartes postales anciennes éditées dans la Creuse. C’est ce qui l’a conduit à publier plusieurs albums sur le sujet. Au fil de ses recherches, il a recensé pas moins de 250 éditeurs pour le seul département creusois, sans pour autant prétendre à l’exhaustivité.

• Parmi les plus importants, figurent Alphonse de Nussac (1858-1940), photographe établi à Guéret, Pierre et Henri  Mothe, papetiers – libraires et merciers à Aubusson. Derrière eux, on trouve Joseph Malivert à Bourganeuf, Urbain Autixier à Boussac et une multitude de petits éditeurs locaux, présents dans la plupart des bourgs importants. La seule commune d’Auzances en comptait six, et Felletin quatre. Il faut y ajouter d’autres éditeurs hors de la Creuse, comme les frères Neurdein  à  Paris, Dumousset, de Clermont-Ferrand ou encore Maurice Tesson, de Limoges.

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• Le plus prolifique a été incontestablement Alphonse de Nussac, né au Bourg-d’Hem, le 4 décembre 1858. Selon  Michel Blondonnet, il a produit une centaine de cartes postales pour la première série réalisée entre 1899 et 1901 et  au moins 2.000  entre 1900 et 1914. La quasi-totalité concerne son département natal, entre villages, paysages et scène de la vie rurale.  Après avoir été fonctionnaire aux Postes et Télégraphes puis aux Contributions indirectes à Montluçon, Alphonse Goudrias de Nussac s’est formé à la photographie. Dès 1886, il  a  repris l’atelier guérétois Bastier, sis place Varillas, puis il a créé en 1901 sa propre affaire route de Limoges, l’actuelle avenue de la Sénatorerie. Pendant trente ans, il aura été le seul photographe professionnel du département.

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• Michel Blondonnet précise que de Nussac a aussi travaillé pour d’autres éditeurs, tels que  Lafaye à Fursac, Durand-Tanty à Fourneaux, Vital Giraud à Sardent, Berthe Delage à Chénérailles et Charpentier à Felletin. En outre, il semble avoir conclu des accords pour des échanges avec les frères Mothe, certains de leurs  clichés étant identiques aux siens.  Pour ces derniers, l’historien a dénombré 2 700 photos dans la seule série générale qu’il a produite dans les années 1905-1920.

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Pour en savoir plus : Michel Blondonnet a publié plusieurs albums, parmi lesquels : La Creuse oubliée (3 tomes :  1993, 1995, 1999) et  Regards sur la Creuse d’autrefois (2004).

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Accéder au Site Internet Michel Blondonnet

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► Une partie du fonds De Nussac est consultable sur le site des Archives

départementales de la Creuse, ainsi que sur le site Riboulet Info

 

• PARIS REND HOMMAGE AU PHOTOGRAPHE

ALBERT MONIER (1915-1998)

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• Entre son Cantal natal et Paris où il a passé la dernière partie de sa vie, le photographe Albert Monier “a su capter son époque et mettre en lumière les  petites gens”. À l’occasion du 20ème anniversaire de sa disparition, un hommage lui a été rendu, le 9 mars, dans la capitale. Une plaque rappelle désormais qu’il a habité, durant les années 1985-1996,  dans un immeuble de la rue Nansouty, donnant sur les espaces verts du parc Montsouris. La cérémonie s’est déroulée en présence de la fille du photographe, Eve Dubois. Même si Albert Monier était une personnage discret, des habitants du quartier se souviennent encore d’un “Monsieur à casquette” et de ”son bonjour rituel”,  bien que beaucoup d’entre eux aient sans doute ignoré  qu’il était un grand photographe.

albert-monier-3• Cette discrétion a aussi marqué sa vie professionnelle : “Il n’a pas bénéficié de la même  »surexposition » que d’autres grands noms, mais il n’en a pas moins été un des grands photographes du XXe siècle, au même titre qu’un Cartier-Bresson ou qu’un Doisneau », estime Jean-François Serre, président de l’association Albert-Monier. Utilisant le noir et blanc, il s’est évertué à capter l’instant, que ce soit en Auvergne, au Maroc ou à Paris. Toujours selon Jean-François Serre, “Ce photographe humaniste  s’est fait le témoin de son époque et d’une société au seuil de grands bouleversements. Dans les années 50, au cœur des quartiers populaires parisiens, son reflex Voigtlander  a saisi des personnages modestes, éprouvés par la vie, ou éclairés par des perspectives, Et en Auvergne, il a mis en image une réalité disparue. Ses clichés constituent presque des études ethnographiques”.  C’est notamment le cas pour ses images d’une société rurale, aujourd’hui disparue, que ce soit le  paysan retournant la terre ou la tablée d’employés de ferme entrain de manger leur soupe…

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Eve Dubois

• Albert Monier qui avait su rester fidèle à son Cantal natal, a aussi su profiter de sa proximité avec les circuits de distribution parisiens pour multiplier les initiatives commerciales, telles que l’édition de ses  photos en cartes postales ou en format poster. L’Auvergne ne l’a pas oublié avec une exposition de ses photos à Aurillac, au  Muséum des volcans, tandis qu’une autre est annoncée à l’Espace Victoire de Clermont-Ferrand. Ce sera  en juillet.

 

► Savoir plus :L’Association Albert Monier perpétue la mémoire de l’artiste

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Albert Monier, l’humanisme en noir et blanc (article de François Desnoyers dans La Montagne – 9 avril 2018).

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• LA RÉGION AUVERGNE RHÔNE-ALPES

VEUT PROMOUVOIR LES LIEUX DE MÉMOIRE

• Le conseil régional Auvergne – Rhône-Alpes a présenté un nouveau volet de son plan Mémoire et transmission. Il s’agit d’une carte interactive créée par l’association  Memorha qui recense  37 lieux de mémoire vivante, comme le musée du Mont-Mouchet ou la Maison d’Izieu et Le Chambon-sur-Lignon. En cliquant sur les onglet de la carte on peut accéder à des informations sur chacun des 37 sites, avec possibilité de les enrichir. L’objectif de la  Région est de « rapprocher ces sites des lycéens, en les rendant visibles et accessibles” mais aussi d’enrayer leur baisse de fréquentation (- 15% depuis 2010).

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Accéder à la carte interactive Mémospace

EN BREF…

• Le 74ème congrès de la Fédération des sociétés savantes du Centre de la France se tiendra à Saint-Léonard-de-Noblat (Haute-Vienne), les 25,26 et 27 mai 2018. Thème de cette année: Pélerinages, échanges et culture.

386_001◄ L’église de Vicq, classée MH, qui possède une crypte souterraine avec colonnes et un autel reliquaire, se distingue par un clocher octogonal tronqué. Une association s’est créé le 23 août 2014 pour sa restauration. La première tranche de travaux, commencée en mars, concerne la toiture de la nef et du bas-coté sud. Une somme importante restant à la charge de la commune, une campagne de dons a été lancée par la Fondation du patrimoine et la mairie.

• « Le château des Aix à Meillard : l’oublié » …C’est le thème de l’article de Patrick Martin Saint-Léon, publié par L’Aurore du Bourbonnais (16 mars). Laissé à l’abandon pendant plus de 60 ans il a été restauré grâce à la famille Gorce et au maçon Didier Duriot. Il est maintenant ouvert à la visite selon certains horaires. Forteresse médiévale édifiée déjà au XIIIe siècle,ce château est probablement l’un des édifices les plus attachants que nous ait laissé le XVIIe siècle dans la campagne bourbonnaise.

• Le 9 mars s’est tenue à Montaigu-le-Blin l’assemblée générale du Musée rural montacutain qui va fêter ses 40 ans.La grande salle a été entièrement rénovée.

Sans titre• Les 2èmes Journées d’études organisées par l’association Art sacré II portant sur la place des architectures religieuses et sacrées dans l’espace public se sont déroulées les 6, 7  et 8 avril au Cercle bourbonnais à Moulins. Au programme : Ce que disent nos murs (Mgr Jean-Lois Brugès) – La construction des églises en France,entre enfouissement et visibilité (R.P. Benoit-Philippe Pekle) – Le cas singulier des États-Unis d’Amérique (Robert White) – Une église visible dans la cité, un défi pour le XXIe siècle (abbé Jean-François Noël) – les sanctuaires de pèlerinage (Mgr Jacques Perrier) –  Le musée, conservatoire d’objets périmés. (Gérard Picaud, Jean Foisselon) – Les politiques publiques de restauration d’églises et leurs limites : l’exemple significatif du département de l’Allier (Antoine Paillet) – La conservation et l’ouverture des églises: les préoccupations d’un évêque d’aujourd’hui (Mgr Laurent Percerou).

• UN CIRCUIT DES 28 CLOCHERS,

AUTOUR DE COMMENTRY

• De l’église de Commentry à celle de Saint-Maurice de Chamblet…70 marcheurs et passionnés d’histoire ont parcouru en avril les 8 km de la première étape du Circuit des clochers, sous la houlette de Jean-Paul Michard, président des Amis de Montluçon. Il leur restera à découvrir ultérieurement les 27 autres étapes du circuit qui relie sur 180 Km les 28 clochers de la paroisse de la Sainte Famille, autour de Commentry.  Outre la découverte du patrimoine historique et religieux (églises, chapelles, croix et calvaire),  l’objectif est de favoriser des rencontres sur place, que ce soit avec les maires ou les propriétaires de gîtes, de restaurants ou de campings.

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La première fiche parcours téléchargeable

► Savoir plus: des fiches parcours sont disponibles auprès des offices de tourisme et des mairies ainsi que sur le blog de la paroisse de la  sainte famille. À noter : ces randonnées sont des allers simples. À chacun de prévoir son retour.

0◄ Fleur Noirjean, diplômée des métiers d’art, maître verrier, a crée son propre atelier, la Fleur du Verre,  installé à Cusset. Elle a été retenue pour restaurer les nombreux vitraux de l’église Saint Louis de Vichy. Ces  vitraux comprennent de très belles peintures qui  incarnent à merveille les visages, avec de très beaux drapés et l’ensemble est très subtil. Ce style XIXe siècle se révèle très inspirant avec ces personnages mis en scène.

• QUEL AVENIR POUR LE CHÂTEAU DE HÉRISSON ?

025_001• L’assemblée générale de l’association Sauvegarde du château de Hérisson, tenue en avril, a porté notamment sur la question de la fin du bail emphytéotique qui lui conférait un droit réel sur le site, mais aussi une lourde responsabilité pénale.  Autre problème : les projets de sauvegarde, avalisés dans le passé, se retrouvent aujourd’hui  refusés par l’ingénieur du patrimoine de la Drac. Il avait été envisagé de  consolider et de couvrir la tour de la Glacière a minima,  prélude à des travaux de sauvegarde de la tour du Pendu dont l’état nécessite une intervention rapide. Une réflexion devrait être menée entre l’association et la Municipalité. Au chapitre des réalisations, ont été rappelés la sécurisation du rempart d’entrée et de la cheminé du grand donjon, ainsi que le nettoyage de nombreux points. Après la reconduction du  bureau, Jean-Michel Lécuyer a été confirmé dans ses fonctions de président.

• Le château de Murol, dont la gestion a été confiée à la société  Kléber-Rossillon, a accueilli plus de 130 000 visiteurs en 2017.

musee-d-art-roger-quilliot◄ Le Musée d’art Roger-Quilliot à Clermont-Ferrand, jusqu’au 24  juin, présente une exposition « Intimités en plein air » qui revient sur le parcours des peintres ÉdouardVuillard et Ker-Xavier Roussel, deux précurseurs du mouvement Nabi.

• Georges Henri Pingusson (1894-1978),  né à Clermont-Ferrand, architecte et urbaniste, a notamment réalisé des ensembles résidentiels et des églises en Lorraine. La Cité de l’architecture et du patrimoine à Paris lui a consacré une exposition qui présente 50 ans d’une riche carrière.

ARCHÉOLOGIE

• DEUX THÈSES À DÉCOUVRIR

téléchargement (4)◄ Marion Dacko a soutenu en 2016 une thèse de doctorat en histoire (Université Blaise-Pascal), intitulée Circuler dans le Massif central à l’époque romaine : réseaux,infrastructures et équipements routiers. Le cas des cités arvernes et vellaves. Elle étudie la matérialité des routes antiques et  leur niveau d’équipement en prenant en compte la documentation historique, épigraphique et archéologique. L’aménagement est appréhendé à travers trois approches : technique,chronologique et hiérarchique.

1758122• Autre thèse de doctorat en histoire soutenue en 2017, devant la même université, celle de Damien Martinez : De la cité arverne au diocèse de Clermont : topographie ecclésiale, fortifications et peuplements de l’Auvergne entre Antiquité tardive et haut Moyen Age (Ve-Xe siècles) : une approche archéologique. La documentation est renouvelée par une approche résolument interdisciplinaire puisant dans les rapports des données textuelles, archéologiques et monumentales.  La question des habitats fortifiés de hauteur. Relation entre fortification et églises. Rôle des églises et des châteaux dans la formation de nouveaux noyaux de peuplement.

• VERCINGÉTORIX REVISITÉ

Statue_de_Vercingetorix_3__T_Clarte• À propos du livre de Jean-Louis Brunaux, Vercingétorix publié récemment par les éditions Gallimard (336 p, 23 €), on peut lire dans Le Figaro Histoire (n°37 – p. 11) :  “Après ceux de Camille Jullian (1901),de Paul A.Martin (2000) et de Christian Goudineau (2001), l’auteur s’écarte de ses prédécesseurs, qu’il n’épargne guère, à l’exception de Camille Jullian. Qu’apporte-t-il ? A côté de points d’érudition, tels la condamnation du père de Vercingétorix par l’aristocratie arverne ou la situation du jeune Vercingétorix otage de César, il donne une interprétation globale du vainqueur de Gergovie. Gaulois par sa politique, Arverne de cœur, Vercingétorix aurait cherché à restaurer l’ordre ancien, »rêve flamboyant d’indépendance et de grandeur », d’une Gaule qui s’appuierait à la fois sur un Conseil dirigé par un « peuple-patron », le sien, et sur l’assemblée de druides,véritable conscience du pays.Car l’auteur ne doute pas que la Gaule ait alors existé dans les esprits et dans les cœurs. C’est même pour conserver sa « commune liberté » que Vercingétorix aurait pris les armes”.

• Du 28 avril au 30 novembre 2018, une double exposition est consacrée au coq, l’emblème non officiel de la France, lié à l’époque gauloise, et à sa symbolique. Elle se tient  conjointement au Musée  et parc Buffon, à Montbard, et au Muséoparc d’Alésia à Alise-Sainte-Reine.

 

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• Dans la Revue archéologique du Centre de la France,( tome 57, 2018) consultable en ligne, on trouve un article de Frédéric Sormely sur « Le hameau moderne abandonné de Pré-Rigot (Compains,Puy-de-Dôme) ».  À 1 100 m .d’ altitude dans le massif du Sancy ces vestiges ont été découverte en 2013. Aucune trace de cet habitat n’a été trouvé dans les archives. Un des bâtiments construit au XVIIe siècle est devenue  assez récemment un lieu de décharge. Ce hameau regroupait 7 bâtiments et les raisons  de son abandon demeurent  mystérieuses.

ASSOCIATIONS CULTURELLES ET SOCIÉTÉS LOCALES

BOURBONNAIS

Emulation

• SOCIÉTÉ D’ÉMULATION DU BOURBONNAIS

• Le 7 avril, à l’auditorium du Musée Anne-de-Beaujeu, à Moulins, Jean-Yves Bourgain a présenté trois chantiers de restauration qu’il a conduits en Bourbonnais : le plafond peint du Palais de Justice de Moulins, des fresques de l’église Saint-Eloi de Vitray et le décor peint du château de Bien-Assis à Montluçon.

Z emulation• Au programme des prochaines conférences de la Société d’émulation : Samedi 5 mai : “Jacques Chevalier, un philosophe en Bourbonnais” par Victor, Wandrille et Thierry Gosset  – Samedi 2 juin : “L’épuration à Moulins et sa région, à la fin de la seconde guerre mondiale”, par Pascal Gibert. Ces deux conférences auront lieu à  l’auditorium du Musée Anne-de-Beaujeu, à Moulins, à partir de 15 h.

• Bulletin de l’Émulation (1er trimestre 2018 – Tome 79) : Éditorial –  Procès-verbaux des séances –  Nécrologie : Claude Jouin – Les pirogues monoxyles (Éric Yeny et François Blondel) – Les historiens des familles en Bourbonnais (François-Xavier Duchon) – Les Treyve, cinq générations de paysagistes en Bourbonnais (Philippe Treyve) – Les limites occidentales de l’ancien Bourbonnais (Annie Regond) – Ouvrages reçus à la bibliothèque.

 

AMIS DE MN

• LES AMIS DE MONTLUÇON

UN HOMMAGE AU FONDATEUR, PIERRE LEPRAT

LEPRAT 1• En mars, Marie Noëlle  de Grandry a retracé le parcours de son aïeul,  l’académicien Pierre Leprat, un artiste injustement oublié. Né à Moulins, en avril 1849, il s’est installé à Montluçon en 1872 pour y enseigner le dessin et l’histoire de l’art au lycée, jusqu’en octobre 1919. Marié à une Montluçonnaise, il fut en 1911 le fondateur de la société des Amis de Montluçon.   À la fois syndicat d’initiatives et association culturelle et artistique, les Amis de Montluçon avaient alors pour objectif d’œuvrer pour la promotion et la mise en valeur de Montluçon. Ses membres, peu nombreux à l’origine (entre 15 et 30) se recrutaient parmi l’élite intellectuelle et sociale de la ville.

LEPRAT 2• 107 ans plus tard, l’association présidée par Jean-Paul Michard a su perdurer tout en se renouvelant, en s’ouvrant davantage et en faisant évoluer ses objets d’études et ses  buts. Pierre Leprat avait été élève d’Edmond Tudot  (1805-1861) et il était un proche du peintre Henri Harpignies. On lui doit des dessins, des aquarelles et des pastels, ainsi que des portraits. Il était aussi un peintre paysagiste, dont le plus célèbre tableau est Labourage en Creuse, peint en 1897. Pierre Leprat est décédé à Montluçon en octobre 1936. Lors des prochaines journées du patrimoine, plusieurs de ses tableaux seront exposés au château de bien Assis, siège de l’association.

Savoir plus : Le résumé de la conférence est téléchargeable sur le site des Amis de Montluçon. Le philosophe Jacques Chevalier a également consacré une notice biographique à Pierre Leprat, publiée à Moulins en 1937, par les imprimeries Réunies.

Sans titre admn • Au temps des loups en Bourbonnais… C’est le thème qu’a  développé, le 13 avril, Frédéric Paris, un des membres fondateurs de La Chavannée de Montbel, devant les Amis de Montluçon. La conférence s’est tenue  exceptionnellement dans les locaux du Mupop.

 

• SOCIÉTÉ BOURBONNAISE DES ÉTUDES LOCALES

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 • Le n° 353 des Études Bourbonnaises vient de paraître. Au sommaire : La renaissance de la religion réformée à Moulins au XIXè siècle (Marc Breton)  – Mgr Valerio Valeri, nonce apostolique et doyen du corps diplomatique de Vichy de juillet 1940 à septembre 1944 (Maurice Sarazin).

 

• CERCLE D’ARCHÉOLOGIE DE MONTLUÇON

Sans titre

 Le Cercle d’archéologie de Montluçon et de la région publie les actes du colloque interrégional qui s’est tenu à Montluçon, le 9 novembre 2016, sur La préhistoires de la France centrale. L’ouvrage publié sous la direction d’Olivier Troubat, compte près de 200 pages et il regroupe une quinzaine de contributions. Il est disponible auprès du Cercle d’archéologie de Montluçon (Espace Boris-Vian 27 rue des Faucheroux 03100 Montluçon) au prix de 26 € (32,50 € franco).Z CERCLE ARCH COUV 1

Z CERCLE ARCH Sommaire

• Au programme des prochaines conférences du Cercle archéologique:

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• CENTRE INTERNATIONAL D’ÉTUDES

ET DE RECHERCHES DE VICHY.CIERV VICHY

UN NOUVEAU PRÉSIDENT ET DES PROJETS

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Michel Promérat

• Lors de l’assemblée générale du Centre international  d’études et de recherches de Vichy, Michel Promérat a été élu président. Il succède à  Jacques Thierry,  qui avait souhaité se retirer des instances de l’association, tout en continuant à suivre ses travaux comme adhérent. Agrégé d’histoire et spécialiste de l’histoire contemporaine, Michel Promérat a enseigné notamment aux Lycées de Presles (Cusset) et Jeanne-d’Arc (Clermont-Ferrand) avant de terminer sa carrière en 2014 comme Inspecteur pédagogique régional dans l’académie de Clermont-Ferrand. Il est aussi le coauteur de plusieurs manuels d’histoire dans l’enseignement secondaire.

histoire-sto• Le nouveau président souhaite mettre en place au sein de l’association différents pôles de compétences afin de poursuivre l’action du CIERV et diffuser ses recherches auprès du public. Après l’assemblée générale, Raphaël Spina, professeur à l’université d’Aix-Marseille, auteur de L’histoire du S.T.O. (éd. Perrin) a présenté une rétrospective de ce que fut le Service du travail obligatoire, depuis ses prémices en septembre 1942, jusqu’à la mise en application de la loi du 15 février 1943. Il a rappelé que sur 600 à 650 000 travailleurs forcés, nés entre 1920 et 1922, 35 000 ne sont pas revenus, victimes des bombardements alliés, mais aussi de mesures de répression ou de maladies. Autre chiffre avancé, celui des réfractaires, estimé à 250 000, parmi lesquels 40 à 50 000 ont effectivement rejoint le Maquis. Ce n’est qu’en 2008 que les Français soumis au STO se sont vu attribuer le titre de “victimes du travail forcé en Allemagne nazie”.

• Le CIERV a également dévoilé le calendrier de ses conférences. Après celle de Karine Le Bail, La musique à l’heure allemande (1940-1944), ou l’illusion d’une scène partagée, présentée le 23 mars, ce sera au tour de Thierry Bajou d’intervenir, le 2 juin. Conservateur du patrimoine au ministère de la Culture, il évoquera la question des biens spoliés et de leur restitution, avecL’art, victime de la guerre”. Enfin, en novembre, dans le cadre des 3èmes rencontres annuelles autour du thème de la résistance, le CIERV recevra plusieurs universitaires : Robert Gildéa (Université d’Oxford), Catherine Lacour-Astol (Lille), ainsi que Bénédicte Vergez-Chaignon, Fabrice Grenardeur (Fondation de la résistance) et Fabrice Bourrée.

 

• SOCIÉTÉ D’HISTOIRE ET D’ARCHÉOLOGIE

DE VICHY ET SES ENVIRONS

SHAVE Logo• Le 27 avril, paraîtra  Cures d’eaux et réjouissances publiques… à Vichy et ses environs de 1850 à 2000, un livre de 96 pages, illustré de 120  caricatures, un mode d’expression qui a connu son plein épanouissement au XIXème siècle. La ville thermale a été une importante source d’inspiration pour les artistes qui ont croqué aussi bien  les  célébrités diverses et cosmopolites, que les curistes hétéroclites ou les autochtones réputés pittoresques… On retrouve leurs dessins dans la presse locale ou nationale,  mais aussi sur les cartes postales humoristiques, ou dans des albums illustrés. Certains des dessins ou gouaches présentés sont restés parfois inédits. Le tout est décliné au fil des pages   en quatre grands thèmesEn cure,  La vie politique locale à travers la presse, suivi de  La vie quotidienne sous l’État français  et d’une série de   Portraits – charge de personnalités vichyssoises (1 vol. br., 96 p, 120 illustrations n-b et couleur, édité par la Société d’histoire et d’archéologie de Vichy et ses environs -SHAVE, 15 €).

• Le même jour, aura lieu le  vernissage de l’exposition Cures d’eaux et réjouissances publiques. Caricatures et dessins humoristiques à Vichy et dans ses environs (1850-2000). Elle sera visible à la médiathèque Valery-Larbaud jusqu’au 5 juin.

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• Enfin, le 4 mai, dans le cadre des conférences de la SHAVE, Michel Promérat, agrégé d’histoire, évoquera   Les caricatures politiques dans la presse vichyssoise entre 1900 et 1914.

• Au sommaire du Bulletin de la S.H.A.V.E. (n° 169, 2ème semestre 2017) : Émile Mâle (1862-1957)  et Vichy (Raphaëlle Maraval) – Promenades littéraires à Vichy (Christine Chaze) – Sur les traces de l’Allier, histoire d’une rivière sauvage, autour de Vichy (Estelle Cournez) – L’affaire des Pions, une rébellion dans la Montagne  bourbonnaise sous l’Ancien Régime (Michèle Sternberg) – Voyage d’automne à Aubusson le 10 septembre 2017 (Viviane Kessler).

• Les Amis du Vieux Cusset, que préside Jean-Michel Castel, ont publié  leur bulletin de liaison de 4 pages, qui retrace les activités de l’année 2017. Y figure aussi la liste des ouvrages édités par l’association et tojours disponibles.

• ALLIER GÉNÉALOGIE

Allier Généalogie

Z Allier généalogie n° 121 mars• Au sommaire du n° 121 (mars 2018) d’Allier Généalogie riche de 80 pages agrémentées de nombreux documents: L’édito de la présidente – La vie de l’association – Compte-rendu de l’Assemblée Générale du 3 mars  2018  – Maurice Sarazin : Hubertine Auclert, une incarnation du féminisme français – Maurice Sarazin : Le Docteur  Charles  Petit, une page d’histoire thermale vichyssoise – L’explosion de l’usine de chargement de munitions à Moulins – Les lieux marquants dans la vie de Louis Lasteyras – Maurice Sarazin : Un mariage remarquable, Melle Lasteyras épouse Francisque Wallon – Jacques Thierry : La vie de Gilbert Thierry – Quartiers généalogiques –Questions réponses…

• Au 31 décembre 2017, Allier Généalogie comptait 373 adhérents.Le service internet Filae ayant diminué drastiquement les redevances payées aux associations qui lui versent des actes, de sérieuses difficultés budgétaires en sont découlées, avec un déficit de 32 331 €  en 2017. Une situation qui  a contraint l’association à licencier ses deux employées.Le budget 2018 amorce un retour à l’équilibre.

 

• CERCLE GÉNÉALOGIQUE ET HÉRALDIQUECGHB Logo

DU BOURBONNAIS

Généalogies bourbonnaises et du Centre vient de publier son n° 157 (1er trimestre 2018). Au sommaire :

Z Sommaire Allier généalogie

• ACADÉMIE DU VERNET

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1948-2018 : 70 ANS AU SERVICE

DE LA CULTURE ET DES ARTS

• Du samedi 17 mars au vendredi 27 avril, dans les galeries d’exposition du Centre culturel Valery-Larbaud, à Vichy le 68ème Salon de l’académie du Vernet présente une rétrospective des œuvres de Jean Carzou.  D’origine arménienne, Carzou,  de son vrai nom Karnik Zoulounian, est né à Alep en 1907, et il est décédé en 2000. Selon son fils, qui lui a consacré un film, ce qui caractérise sa peinture c’est son graphisme extrêmement raffiné.130 pièces, grands formats, toiles, lithographies, des années 1930 aux années  1980, sont exposées.  L’exposition est visible du mardi au dimanche, de 14 h 30 à 18 h.  L’entrée est  gratuite.

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► Renseignements : Marc Bertola – 06 89 29 57 63.

• 2018, c’est aussi l’année du 70ème anniversaire de l’académie, fondée en mai 1948 par “une bande de copains férus de culture”, rassemblés autour de Marcel Guillaumin, instituteur mais aussi peintre au Vernet. Parmi les pionniers, figuraient Abel Boisselier, proviseur du collège de Cusset,  l’écrivain Maurice Constantin-Weyer, prix Goncourt 1928, le compositeur Roger Désormière, le graveur Paul Devaux. Quant au nom du Vernet, il renvoie au point le plus élevé de l’agglomération vichyssoise. Une manière de symboliser  un haut lieu de la culture. Le tout premier Salon, dédié à la peinture et à la sculpture, s’est tenu en 1949, autour du sculpteur Georges Jeanclos. Chaque salon est aussi l’occasion pour l’académie de décerner son grand prix annuel. Parmi les lauréats, on trouve aussi bien des auteurs comme  René Barjavel, René Fallet, Jean Anglade, Joël Schmidt, Jacqueline Pelletier-Doisy ou  Ginette Briant, que des artistes ou des personnes ayant œuvré pour les arts, comme Josette Alviset, récemment décédée. L’Académie publie aussi des Cahiers annuels.

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Les membres de l’Académie, au début des années 1950

• Selon Alain Carteret, qui a donné une conférence sur son histoire, en 70 ans, elle a vu passer dans ses rangs 80 académiciens et elle a décerné 60 grands prix d’honneur.  L’admission à l’académie se fait par cooptation. Il faut “s’intéresser à la culture au sens large et avoir produit des écrits”. Quant aux présidents, ils ont été 7 à se succéder à sa tête : Maurice Constantin-Weyer, de 1948 à 1949, Lucien Cornil,  de 1949 à 1952, Marcel Guillaumin, de 1952 à 1966, suivis de Jacques Dessause, Monique Kuntz, Jean-Pierre Petit et Emmanuel Possamaï.

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Marcel Guillaumin, au centre (© Site de l’Académie)

• À l’occasion des 70 ans de l’Académie, le site Internet a été entièrement refondu et un numéro spécial des Cahiers de l’académie du Vernet  devrait paraître en cours d’année.

• MÉMOIRE DE CÉRILLYLOGO Mémoire Cérilly

• L’association a  établi le calendrier des ses activités pour 2018 :

► vendredi 20 avril : Conférence de Maxou à 20 h 30 à la salle des fêtes: Les musiciens anciens de Cérilly et de ses environs, avec animation musicale,

► mercredi 23 mai : Voyage d’un jour aux Hospices de Beaune, à l’abbaye de Cîteaux, avec  visite de caves.

► samedi 7 juillet : sortie annuelle à Ainay-le-Château avec visite des remparts, puis après déjeuner, et visite du  site gallo-romain de Drevant,

► samedi 29 septembre : assemblée générale annuelle,

► dimanche 21 octobre : Dans le cadre du Centenaire de la guerre de 1914-1918, Nicolas Czubak présentera conférence : “Nos régiments dans la bataille finale”.

►Du 9 au 12 novembre : Exposition sur les “Cantonnements Militaires Forestiers à Tronçais/Civrais 1915/1918

►Samedi 10 novembre : Hommage à l’abbé Cabanne, hommage aux aviateurs de Cérilly  avec une  conférence de Daniel Moulinet : “Les prêtres dans la Grande Guerre

• MÉMOIRE DU PAYS COSNOIS…

LOGO Pays Cosnois

Denise Fayolle,présidente de Mémoire du Pays cosnois de  1998 à 2014, est décédée à l’âge de 85 ans. Ses obsèques ont été célébrées le  4 avril, en l’église de Cosne-d’Allier. Fille de commerçants, née à Cosne-d’Allier, elle y avait accompli  la plus grande partie de sa carrière de professeur d’anglais, jusqu’à sa retraite, en 1990.

Sans titre
n°1 – Année 1999

• Elle avait été l’initiatrice de l’école municipale de musique et elle avait présidé l‘Amicale laïque, après avoir créé un atelier de danses folkloriques et un atelier théâtral au collège. Membre fondatrice et première présidente de l’association Mémoire du Pays cosnois, dans laquelle elle s’était beaucoup investie, elle avait transmis le relais en 2014  à Monique Besson, tout en restant vice-présidente. Denise Fayolle était aussi à l’origine du prix Jean-Levet, à destination des collégiens. Elle avait également pris une part active à la vie municipale, d’abord comme conseillère (1977-1983) puis comme adjointe au maire, en charge de la culture et des affaires scolaires,  durant trois mandats consécutifs (1983-2001).

022_001Mémoire du Pays cosnois a établi le programme de l’année 2018,  avec une journée spéciale qui sera consacrée, le 16 septembre, aux vingt ans de l’association. S’y ajoutera, comme chaque année, la sortie du bulletin De l’Œil à l’Aumance.

• Plusieurs conférences sont inscrites au calendrier. C’est Agnès Spiquel-Courdille qui a inauguré la saison, le 7 avril, avec Albert Camus, le journaliste que l’on rêverait d’avoir aujourd’hui. Albert Camus (1913-1960) a beaucoup réfléchi sur le métier de journaliste̶   qu’il a pratiqué à trois reprises, dans des contextes très différents mais toujours tendus : à Alger républicain (1938-1940), à Combat (1943-1946), et à L’Express (1955-1956). Elle a rappelé  ces contextes et le rôle que Camus a joué dans ces journaux: “Sous sa plume, la politique est toujours présente, mais pensée autrement car en lien constant avec l’exigence morale”.  En émaillant ses propos de citations, elle a également montré comment Camus  définit les principes qui doivent guider le journaliste : la liberté, la justice, la vérité.

• Au fil de l’année, 4 autres conférences seront organisées au cours de l’année: La toponymie gauloise (J-P Levet), L’art roman et néo-roman en Bourbonnais (M. et G. Chatard),  Guynemer, l’aviateur (C. Renau) et Les camps en forêt de Tronçais pendant la grande guerre (A. Bessard).

 

• SOCIÉTÉ DES AMIS DE LA FORÊT DE TRONÇAIS

logo_SAFT-300x297• À l’occasion des Rencontres de Tronçais, le 14 avril, à Cérilly, la Société des amis de la forêt de Tronçais, présidée par Philippe Magne, a présenté une conférence sur les richesses archéologiques du site. Elle a attiré près de deux cents personnes. C’est Laure Laüt,  archéologue et maître de conférences à l’université de Paris I – Panthéon Sorbonne,, qui a dressé le bilan de l’opération  Lidar réalisée en mars 2016. A partir d’un avion volant à basse altitude, équipé d’une caméra laser capable de balayer de grandes surfaces, l’opération a d’abord permis d’effectuer un relevé précis de tous les reliefs. Elle a ensuite permis d’engranger un lot d’informations archéologiques, avec la présence de portions de voie romaines, de bâtiments ou encore d’anciennes charbonnières.

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Laure Laüt

• Cette opération, qui a porté sur 197 Km2 s’inscrivait dans le cadre  du label Tronçais, forêt d’exception. Philippe Magne n’hésite pas à parler de “ découvertes extraordinaires. ” . Après l’examen des images, commence le travail de terrain, afin de vérifier les indices mis en évidence par Lidar. Dores et déjà, l’opération a permis de localiser d’anciennes voies et d’anciennes mares, ainsi des limites de parcelles agricoles et des traces de forges. Des carottages devraient être réalisés  dans les zones tourbeuses afin de reconstituer les pratiques culturales.  Une fois les données exploitées, Laure Laüt espère qu’un protocole de préservation des vestiges pourra être mis en place  en collaboration avec l’O.N.F.

 

• LES AMIS DU VIEIL HÉRISSON

jk• Les Amis du vieil Hérisson ont tenu leur assemblée générale le 21 avril. L’occasion pour leur président, Jean-Charles Bonnin, de dresser le bilan de l’année 2017 et de tracer les perspectives pour 2018. Le musée du Terroir, géré par Michel Moreau, a accueilli 391 visiteurs. En 2018, l’association compte terminer le petit local situé près de la chapelle pour y entreposer son matériel. Le 9 juin, à 20 h 30, en bas des vignes, une scène accueillera la troupe théâtrale  moulinoise Osons Molière. Signalons enfin  la parution récente du n° 61 de Aumance – Tronçais Magazine qui comporte une importante étude de Jean-Claude Thevenet sur le Charles Ville.

 

• COLLECTIF HUBERTINE AUCLERT

UNE JOURNÉE DÉDIÉE À HUBERTINE AUCLERT

Une journée entière à la mémoire d’Hubertine Auclert (1848-1914), pionnière du féminisme, née à Saint-Priest-en-Murat… C’est ce qu’a proposé le collectif Hubertine Auclert, le 28 avril, dans sa commune natale. 220px-Les_Contemporains_N_15_Hubertine_AuclercL’association, fondée en 2017 par Marie-Jo Fillère, qui regroupe une centaine d’adhérents, a concocté un riche programme.  Après une marche animée, depuis la place Hubertine Auclert, jusqu’à sa maison d’enfance, au hameau de Tilly, la place portant son nom  a été officiellement inaugurée.  Ensuite, Carole Thibaut, directrice du théâtre des Ilets, a lu un discours de la Bourbonnaise. En début d’après-midi, c’est Danièle Bonnet, secrétaire de l’association Mémoire de Montmarault, qui a présenté  une conférence intitulée Hubertine Auclert, pionnière du féminisme. À la salle des fêtes, a été ensuite donnée une représentation de Marie Bizarre brise la glace, dans laquelle  la comédienne Véronique Pilia retrace l’évolution des femmes à travers différents personnages qui ont marqué l’histoire du féminisme dans le monde, dont Hubertine Auclert, le tout suivi d’un débat. Un concert et une exposition L’égalité, c’est pas sorcier figuraient également au programme de cette riche journée.

 

AUVERGNE

• REVUE DE LA HAUTE AUVERGNERHA LOGO

• Au sommaire du Tome 80 – Janvier – mars 2018 ▼Revue Haute auvergne Sommaire T 80 Janvier-mars 2018

 • CERCLE GÉNÉALOGIQUE D’AUVERGNE

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• Les 24 et 25 mars, le Cercle généalogique d’Auvergne, présidé par Alain Rossi,  a fêté ses 40 ans au Centre diocésain, à Clermont-Ferrand. Une exposition présentée par le vice-président Henri Ponchon mettait en lumière les origines – fort modestes –  de plusieurs célébrités auvergnates, parmi lesquelles  la couturière Coco Chanel, le fondateur de La Montagne,Alexandre Varenne, ou encore l’actrice Arlet

• ASSOCIATION CULTURELLE D’AIGUEPERSE 

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AIGUEPERSE

Revue Sparsae, (n° 81, 1er trimestre 2018 : De Bussières au Nouveau monde, Pierre Eguillon,1820-1892, vicaire général de Santa Fe (M. Debatisse) – Démolition de bâtiments, place Lacour à Aigueperse (J. Houzé) – Cent ans de commerce et d’artisanat à Aigueperse, les métiers du bois (M. Cavatz, D. Crochet) – Près d’Aigueperse, les parcs dessinés par le comte de Choulot (1794-1864) (Alain Marie Foy). -Jardiniers d’Orient,les soldats du canton d’Aigueperse dans les armées d’Orient, 1915-1918 (J. Cl. Lamazière) – Deux œuvres de Jacques Boussard découvertes à Aigueperse.

• BULLETIN HISTORIQUE ET SCIENTIFIQUE

DE L’AUVERGNE

Bulletin historique et scientifique de l’Auvergne (n° 806-807, juil.-déc. 2015) (parution  2018):  Les élites urbaines auvergnates alliées du pouvoir royal, XIIIe-XVIe siècles (J. Teyssot) – Le réseau urbain auvergnat au Moyen Age, relations et sociabilité internes (id.) – Les conflits dans les villes d’Auvergne, XIIIe-XVIe siècles (id.) – Sidoine Apollinaire, quel témoin pour l’Histoire? Quelques réflexions autour de ses Panégyriques (A. Stoehr-Monjou) – Bicentenaire de la naissance d’Émile Alluard fondateur  de l’observatoire météorologique du puy de Dôme (N.Vidal) – Chimie ( (J. P. Grolier) – Histoire et histoires d’Auvergne (G.Banderier)  (J. Picot) – Flâneries dans les collections de l’Académie (C. Meyer) – Dans le secret des archives (Th. Areal) – Contribution à l’histoire de l’ancien occitan de la basse Auvergne (J.Picot) – Nécrologie : Josiane Teysssot (1952-2014) – Anne Courtillé (1943-2015).

 

NIVERNAIS – BOURGOGNE

• GROUPE PATRIMOINES 71

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Images de Saône-et-Loire (n° 193 – mars 2018) vient de paraître. Sommaire:

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• LA CAMOSINE – ANNALES DU PAYS NIVERNAIS

• Le n°   171 de la revue La Camosine – Les annales du pays nivernais est entièrement consacré à “ Sembert-le-Haut, un oppidum gaulois à Clamecy et son environnement”. L’étude, abondamment illustrée, est signée par le spécialiste de la question, Richard Adam.

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BERRY

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• Cahiers d’archéologie et d’histoire du Berry (n° 214, septembre 2017) : Le dernier numéro des Cahiers d‘archéologie et d’histoire du Berry se veut  en phase avec le centenaire de la fin de la Grande guerre. Au sommaire : Les soldats de Bourges dans la bataille des Monts , le Bois de la Grille (J. P. André) – Les hôpitaux dans le Cher pendant la Première guerre mondiale (A.Dezile) – Le clergé berrichon pendant la Grande guerre (M. de Lagarde) – Un poilu berrichon, Camille Navoult (1896-1985) (Philippe Goldman) – Hippolyte Monge, un parlementaire en guerre (X. Laurent) – Des Chinois à Bourges (F. Trotignon) – 1914-1918 : 4 monuments du souvenir réalisés par les sculpteurs berrichons Claude Morillon et Jean Baffier (C.E. Roth) [dont le monument de Lurcy-Lévis par Baffier].

 

FOREZ

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Bulletin de la Diana (1er trimestre 2018):   Albert Belinac (1859-1907) le destin d’un industriel non conformiste (G.M. Thermeau) – Le comte de Vaux et la Corse (H. Cheuzeville) – Jean Rolle (1905-1963) aux sources de la Résistance chrétienne à Montbrison (Claude Latta) – Soncino,seigneur forézien en Lombardie, la correspondance de Vincent Durand et des archivistes milanais (J.Chalencon) – Au hasard des rayons de la Diana (G. Perrin).

 

LES ARTS

FOLKLORE ET MUSIQUES TRADITIONNELLES

 

• LES CULTURES DU MONDE bandeau_154601

UNE 45ème ÉDITION DU 20 AU 29 JUILLET

• La nouvelle équipe de l’association Cultures du monde a présenté les grandes lignes de la 45ème édition du festival de Gannat, qui se déroulera du 20 au 29 juillet. Elle entend rester fidèle à  l’héritage de Jean Roche, son fondateur et principal animateur depuis 1974, disparu  en juillet dernier, alors que la 44ème édition des  Cultures du monde battait son plein.

• UN HÉRITAGE ET DU SANG NEUF

Z affiche festival folklore• Le mot “héritage” a été prononcé d’abord par ceux qui ont fait un bout de chemin avec Jean Roche, mais aussi par les nouveaux bénévoles qui veulent apporter du sang neuf. Pour l’un, le festival est une occasion unique de « vivre des moments de partage avec une danseuse philippine ou un musicien québécois ». Pour un autre qui “ travaille dans les quartiers difficiles à Clermont” et  côtoie “ les difficultés qu’ont les différentes communautés à vivre ensemble”, le festival de Gannat ”montre que l’on peut faire de ces diversités culturelles une vraie force.” D’anciens bénévoles ont fait le choix de franchir une nouvelle étape en intégrant le  conseil d’administration.

• UNE PROGRAMMATION RAJEUNIE

catalog-cover-large• Si le  programme de l’édition 2018 n’est pas encore définitivement arrêté, l’équipe de Cultures du monde, présidée par Christine Huaulmé, a d’abord tenu à rassurer  les élus et le public, qui avaient pu  s’interroger sur la poursuite de l’événement, en leur confirmant que le Festival serait bien pérennisé. La 45ème édition sera résolument tournée vers le jeune public, pour drainer  de nouvelles générations de spectateurs et estomper l’image passéiste qui colle au folklore.  C’est dans ce but qu’un chapiteau, baptisé La Bulle sera spécialement dédié aux plus jeunes, avec des ateliers chants, danses, découverte des langues ou bricolage. Dans le cadre de ce rajeunissement, des musiciens du Honduras feront souffler un vent de nouveauté en puisant dans leur inspiration funk et reggae. Le tout, dans un festival résolument  plus participatif. Cette édition sera aussi le cadre de la célébration des 70 ans de la Déclaration Universelle des droits de l’Homme.

• 16 GROUPES, 300 ARTISTES ET 5 CONTINENTS

téléchargement (7)• 16 groupes, avec 300 artistes venus de 5 continents se produiront. L’Amérique Latine sera présente  avec l’ensemble  Mi Peru  de Lima, les Mariachis et les danseurs de  Sonidos y Movimientos, de Gualajara au Mexique ainsi que les musiciens Madame Gruv & Armanila Gucci du Honduras, Maria Cristina Plata de Colombie et enfin, le Trio Guara du Brésil. D’Amérique du Nord, viendra  le groupe musical  Trinity irish Danse  de Chicago. L’Afrique a délégué  le groupe musical de  Manina, au sud du Maroc, et Biemb’art, de la République du Congo, ainsi que  le groupe Soudan Célestins Music. L’Asie sera représentée par  le groupe  Lazgy  venu de Tachkent en Ouzbékistan et  les artistes de  Hiroun en Iran. L’Europe ne sera pas en reste avec les musiciens Irlandais  The Blue Masseys , les Tziganes hongrois  Kanizca Czillagai et  l’ensemble géorgien Dapioni, sans oublier, évidemment,  la Bourrée Gannatoise. Enfin, l’Océanie apportera un peu du soleil de Wallis et Futuna avec les artistes Polynésiens de  Faivo Mako.

 

PEINTURE ET ARTS GRAPHIQUES

 

• JEAN-MICHEL LARTIGAUD 

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UNE EXPOSITION À VOIR DU 5 MAI AU 3 JUIN

• Du 5 mai au 3 juin, Jean-Michel Lartigaud présente dans son atelier, situé dans le bourg de  Bizeneuille, une nouvelle exposition. On peut y voir, outre des peintures et des aquarelles, des tapisseries d’Aubusson, des terres cuites et des collages. L’exposition est ouverte les samedis, dimanches et jours fériés, de 14 h 00 à 19 h 00.

Contact : 04 70 07 82 84 et http://www.lartigaud.com.

MUSIQUE(S)

 

• OSEZ LE CLASSIQUE!… 35ème ÉDITION

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• Pour la 35ème édition de Osez le classique!,  du 19 juin au 22 juillet, l’association Musiques vivantes a concocté un riche programme avec  12 concerts, qui se tiendront dans dix villes et villages de l’Allier et du Puy-de-Dôme. Comme chaque année, le rendez-vous estival alliera musique classique, musique du monde et musique contemporaine.

 

 

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• La 52ème édition du festival Musique en Bourbonnais se déroulera du 15 juillet au 15 août 2018. Les réservations seront ouvertes à partir du 1er juin.

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EN BREF…

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• Après l’exposition dédiée au dessinateur chinois Li Kunwu qui a attiré plus de 14 000 visiteurs en 6 semaines, le FRAC Auvergne accueille jusqu’au 17 juin Reste l’air et les formes, qui comprend une sélection d’œuvres du musée. La seconde partie est consacrée au réalisateur cinématographique Clément Cogitore.

Un commentaire

  1. bonjour,
    je recherche des informations et anciennes photos des « FONDERIES LAFAYE » situées d’abord derrière la gare de vichy fin 1800′ et debut 1900′ et ensuite rue jeann bonnet à cusset jusqu’à 1966′.
    merci.

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