VICHY “VILLE SANS MÉMOIRE” OU “MÉMOIRE RETROUVÉE”? UN LIVRE, UNE CONFÉRENCE ET UNE EXPOSITION DU CIERV

DERNIÈRE MISE À JOUR:  19 FÉVRIER 2019

contact: allier-infos@sfr.fr

CIERV Bannière

Vichy, entre “un passé qui ne passe pas”, pour reprendre le titre du livre de Henry Rousso, et une ”capitale sans mémoire”, selon Audrey Mallet, qui a consacré une thèse à ce sujet.. La question est récurrente. C’est, notamment mais pas seulement,  pour tenter d’apporter des éléments de réponse à ces problématiques  que le Centre International d’études et de recherches de Vichy a été fondé en 2016. En deux années d’existence, il a déjà à son actif  des conférences et des journées thématiques qui ont fait appel à des historiennes et à des historiens réputés, spécialistes de la seconde guerre mondiale.  Vu du Bourbonnais a eu l’occasion de les évoquer régulièrement.

• Présidé depuis 2018 par Michel Promérat, le CIERV a lancé  plusieurs initiatives en ce début d’année 2019. D’abord, une conférence sur Vichy, la capitale sans mémoire (9 février), animée par Audrey Mallet. Ensuite, la réalisation d’une exposition itinérante en hommage aux combattants de l’ombre, ces résistants dont le nom orne des plaques de rue à Vichy et dont beaucoup sont tombés dans un injuste oubli… Présentation…

• LA CONFÉRENCE

D’AUDREY MALLET…

cierv conf

• À l’occasion de la parution de son livre, Vichy contre Vichy. Une  capitale sans mémoire (1 vol. br, 310 p, éd. Belin, coll. Contemporaines, 24 €), le CIERV, en partenariat avec  le Comité des Quatre-Vingts et des passagers du Massilia a choisi d’inviter son auteure, Audrey Mallet, pour animer une conférence sur le thème  Vichy et la seconde guerre mondiale : de l’histoire à l’oubli. Elle s’est déroulée le  9 février, à la salle des fêtes de  Vichy et elle a rassemblé plus de 250 personnes. Le  président du  CIERV y voit  “ la preuve  qu’il y a une demande, un appétit pour ce type de rencontres et de conférences”.

Petain_576• Pour le journal La Montagne (16 février 2019) qui a rendu compte de la conférence, Audrey Mallet a réalisé “une remarquable synthèse qui aborde tous les aspects de cette période : l’attitude de la population vichyssoise, le sort des Juifs à Vichy, la période de l’épuration, l’après-guerre et le refus de la Ville de gérer l’héritage local de la guerre, l’expression d’une mémoire pétainiste au moment de la guerre d’Algérie et de la décolonisation. Elle montre ainsi une mémoire locale toujours en décalage, qui fait de la ville une exception au plan national. L’affluence exceptionnelle (…), l’attention de l’auditoire, les nombreuses questions posées à la conférencière, l’envie de témoigner également exprimée ont prouvé, s’il en était besoin, que l’ouvrage d’Audrey Mallet vient combler une attente et que cette période de l’Histoire peut maintenant être abordée à Vichy de façon sereine et dépassionnée”.

• La conférence a également permis d’évoquer  la création éventuelle d’un musée qui traiterait de la période 1940-1944. Une question à laquelle il n’a pas été  opposé une fin de non-recevoir de la part de Yves-Jean Bignon, adjoint au maire, qui assistait à la conférence.

• LE LIVRE

mallet vivhy contre vichy• Présentation de l’ouvrage par les éditions Belin : Vichy, ou l’histoire d’un passé introuvable…En juillet 1940, Vichy, ville d’eaux et de villégiature, devient capitale de l’État français. Les somptueux palais se muent en bureaux du nouveau gouvernement et le Maréchal s’installe dans le luxueux Hôtel du Parc. Durant quatre années de guerre, les Vichyssois observent et attendent. Habitués à être au service de leurs hôtes, ils ne prennent que rarement position. Après la guerre, les récits se superposent, se complètent, et se contredisent parfois. Les commémorations se multiplient. La ville semble stigmatisée mais l’ostracisme est limité : le tourisme thermal connaît un regain fulgurant et la guerre n’est plus qu’un mauvais souvenir qu’il faut oublier ou, tout du moins, taire. Vichy reste à ce jour un non-lieu de mémoire et une anomalie dans le paysage mémoriel français de la Seconde Guerre mondiale. Audrey Mallet retrace toute l’histoire de cette capitale sans mémoire.

Z TDM

 

• L’AUTEURE

AUDREY MALLET, PREMIÈRE LAURÉATE

DE LA BOURSE JEAN MARIELLE EN 2012

• Née en 1984, Audrey Mallet est  originaire de la station thermale. Elle est   docteure en histoire contemporaine des universités Paris I Panthéon-Sorbonne et Concordia University (Canada). Elle est actuellement chercheuse postdoctorale à l’Université de Toronto. Par ailleurs, elle est  l’auteure de l’application mobile  Vichy 1939-1945  réalisée avec le soutien de la région Auvergne-Rhône-Alpes, de la ville de Vichy, du comité des 80 parlementaires du 10 juillet 1940 et de  RFI.

5
10 juillet 1940: Quand Vichy bascule, involontairement,  dans l’Histoire

petit-parisien-11-juillet-1940

• En 2015, elle avait expliqué dans les colonnes de La Semaine de l’Allier (5 février 2015) les raisons de son intérêt ancien pour Vichy:Étant Vichyssoise moi-même, j’ai expérimenté le “problème” de l’héritage de “Vichy” à Vichy, directement. Pourquoi “Vichy” est-il si tabou à Vichy ? Cela faisait partie des questions que je me posais lorsque j’étais plus jeune, surtout à partir du moment où j’ai vraiment commencé à m’intéresser à la Seconde Guerre mondiale, après une visite du village d’Oradour-sur-Glane, quand j’avais 13-14 ans. Je savais que si, un jour, je faisais une thèse, ce serait sur Vichy”.

lire l’article de La Semaine de l’Allier

1449671126700
Audrey Mallet (© University Concordia)

• Dès 2012,  Audrey Mallet, qui avait envisagé d’intituler sa thèse  Se souvenir de Vichy à Vichy, avait été lauréate de la toute première bourse Jean Marielle, attribuée par le Comité en l’honneur des quatre-vingts parlementaires du 10 juillet 1940 et du Massilia. Elle comptait alors utiliser cette bourse pour réaliser “ une étude de terrain à Vichy”: “ Il s’agira de mettre en lumière ce qui s’est passé à Vichy entre 1940 et 1944, aussi bien du point de vue national que local, et d’analyser l’évolution de la mémoire locale relative à ces différents événements. Un champ de recherches qui offre des perspectives intéressantes puisque le sujet n’a été envisagé qu’une fois dans une thèse, sous l’angle de la psychologie sociale. Je ferai également quelques allers-retours à Nuremberg et Auschwitz, car je souhaite comprendre comment ces villes qui, comme Vichy, portent en leur nom l’héritage de la guerre, ont géré le souvenir du nazisme et de la Shoah”, avait-elle alors  déclaré à au journal La Montagne (18 septembre 2012). Elle devait  ensuite réaliser ses recherches sous la direction de Henry Rousso (université Panthéon-Sorbonne, Paris), historien, spécialiste de l’histoire et de la mémoire de la Seconde Guerre mondiale en France, et de Erica Lehrer (université Concordia, Montréal), anthropologue, dont les principaux travaux de recherche concernent la mémoire de la Shoah en Pologne.

• Une fois sa thèse   soutenue (décembre 2016), elle en envisageait la publication : « C’est l’objectif de tous les étudiants en doctorat. La mienne sera écrite en anglais ; elle s’adressera donc dans un premier temps à un public anglophone. Dans l’idéal, une maison d’édition française sera, par la suite, intéressée pour la traduire et la publier en français”. Un idéal  devenu heureusement réalité avec la parution aux éditions Belin, dans leur collection Contemporaines, d’une version condensée de son travail universitaire.

Lire l’article de La Montagne

• REVUE DE PRESSE

• La conférence d’Audrey Mallet et la publication de son livre n’ont pas manqué de susciter l’intérêt des médias régionaux et locaux qui leur ont consacré plusieurs articles. Passage en revue…

SEMAINE ALLIER

Dans La Semaine de l’Allier (31 janvier 2019), on peut lire une interview d’Audrey Mallet, recueillie par Denis Chervaux: “De la Seconde guerre mondiale à l’oubli: dans le quotidien des Vichyssois”…

LA MONTAGNE

► Autre interview d’Audrey Mallet, celle publiée sur le site de La Montagne (4 février) :   “Elle sera, samedi, l’invitée du Cierv (Centre international d’études et de recherches de Vichy). L’universitaire Audrey Mallet animera une conférence intitulée  Vichy et la Seconde Guerre mondiale, de la mémoire à l’oubli ?” (Lire la suite …)

• Au fil de cette interview, elle évoque la question de la guerre d’Algérie, dans cet enjeu mémoriel. Elle y voit un “moment qui met la ville en décalage avec l’évolution de l’histoire nationale” , au point d’y consacrer deux chapitres de son livre : “L’empire colonial était un enjeu pour Vichy. La décolonisation est à l’origine du déclin de la ville. Vichy va accueillir toute une population d’anciens coloniaux partisans de l’Algérie française et porteurs d’une mémoire pétainiste. Certes, cette mémoire ne fera pas consensus, mais le noyau qu’il entretenait a été très actif dans les années soixante, avec la venue à Vichy de figures de l’extrême droite comme Jacques Isorni, le défenseur de Pétain, Jean-Marie Le Pen, Raoul Salan… Les réunions de soutien à l’Algérie française faisaient salles combles. Dans les années 80, alors que la période 1940-1945 fait retour dans le débat national, à Vichy, l’on se réfugie dans le repli et le refus”.

VICHY
Le rôle des élus dans les “fluctuations de la mémoire”

 • L’universitaire  n’élude pas non plus la question de la responsabilité des élus, dans ces “fluctuations de la mémoire”. À commencer par les maires qui se sont succédé depuis la fin des années 1940, de Pierre-Victor Léger jusqu’à Claude Malhuret : “Dès 1949, la droite reprend les commandes à Vichy. Avec l’élection de Pierre-Victor Léger, maire entre 1929 et 1944, c’est le retour aux années trente et à Vichy reine des villes d’eaux. Pierre Coulon passera du MRP au CNIP et sera partisan de l’Algérie française, comme son successeur, Jacques Lacarin”. Quant à Claude Malhuret, elle souligne sa “volonté constante de préserver l’image de la ville d’un passé qui relève de l’histoire nationale”. L’action de mémoire du Comité des Quatre-Vingts ou encore la création du CIERV démontre, à ses yeux, qu’aujourd’hui “il existe une mémoire en marge des politiques mémorielles”.

logo_gdt• Sur le site bibliographique Grégoire de Tours, sous le titre “La pastille ne passe pas ”, un des contributeurs réguliers, Adam Craponne, donne un compte rendu du livre: Plus de 140 000 poilus firent leur convalescence dans cette ville d’eaux, dont on nous rappelle le développement fulgurant tout au long du XIXe siècle. Dans les années 1930 ce sont entre 100 000 et 200 000 curistes ou touristes qui séjournent tous les ans dans la ville de Vichy. Peuplée alors d’environ 25 000 personnes, elle reste un simple chef-lieu de canton, la préfecture restant à Lapalisse jusqu’au 1er octobre 1941. À cette date, et pour les années de L’Occupation, Vichy dépasse les 70 000 habitants.  La cité est libérée le 26 août 1944”… (Lire la suite…)

 

Z RFI

Z RFI (2)

• Le  27 janvier, sur RFI – Les voix du monde,  l’émission  La marche du monde, produite par Valérie Nivelon avait pour invitée Audrey Mallet. Thème central: “Vichy se souvient. Archives et témoignages”.

Pour accéder au podcast de l’émission

 

• UNE APPLICATION MOBILE

POUR NAVIGUER DANS LE VICHY

DES ANNÉES 1939 – 1945

• Quelques jours avant la parution de son livre, Audrey Mallet a mis en ligne Vichy 39-45, une application mobile qui propose de rendre plus concrète l’histoire de la station thermale devenue pendant 4 ans la capitale de l’État Français. Disponible gratuitement en français et en anglais, elle permet de visiter en toute autonomie le Vichy des années 39-45 et d’y retrouver les lieux qui ont été porteurs d’histoire. Les 21 points  traitant à la fois de l’histoire nationale et de l’histoire locale sont regroupés en 7 grands thèmes: l’État Français, la présence allemande, la vie quotidienne, la Résistance, la vichysto-résistance, l’expérience des Juifs et l’Épuration.

ZZZ vichy

• Pour chaque lieu, l’utilisateur peut accéder à un texte historique synthétique: que s’est-il passé en ce lieu pendant la guerre? Pourquoi? Comment? Tous les documents d’archives sont proposés en libre accès. Ils proviennent des archives municipales et départementales, ainsi que du fonds de la médiathèque Valery-Larbaud. Pour la rendre  plus fonctionnelle,  l’application dispose d’une carte GPS qui identifie les principaux points d’intérêt, auxquels on peut aussi accéder par une liste de thèmes.  Des mises à jour régulières sont prévues.

► Accéder au téléchargement de l’application Vichy 39-45

 

• QUATRE AUTRES CONFÉRENCES

PROGRAMMÉES PAR LE CIERV…

• Entre mars et juillet, le CIERV a programmé quatre nouvelles conférences, sur lesquelles Vu du Bourbonnais aura l’occasion de revenir:

Sans titre
Pierre Laval, Jean Moulin et Jean Zay, thèmes des prochaines conférences 

23 mars:  Pierre Laval ou le choix de la collaboration  (15 h 00, salle des fêtes de Vichy)

27 mai: Conférence sur Jean Moulin, à destination des lycéens (Lycée Albert-Londres).

21 juin: Conférence en hommage à Jean Zay.

10 juillet: Les Quatre-vingts, une opposition parlementaire au maréchal Pétain?

Autre projet du CIERV, la publication d’une revue  qui rassemblera les textes des conférences  de l’année écoulée. Le premier numéro devrait paraître  au printemps prochain.

… ET UNE EXPOSITION EN COURS

EN HOMMAGE AUX COMBATTANTS DE L’OMBRE

• Entre 1940 et 1944, il y a aussi eu un “Vichy de la Résistance et des résistants”, parfois un peu injustement oubliés… Ils s’appelaient Jean Bouteille, Abel Royal, Andrée et Henri Péquet, ou encore René Chabrier,  Roger Kespy… Avec quelques autres, on peut encore  lire leurs noms sur des plaques de rue de la cité thermale,  mais, faute d’indications, beaucoup de Vichyssois ignorent qu’ils ont été des acteurs de la résistance locale. Plusieurs d’entre eux étaient membres de réseaux comme Alliance ou Liberté qui jouèrent un rôle important, que ce soit dans  le renseignement ou dans  l’aide aux évadés.

4141755
Le panneau dédié à Marc Juge (1915-1944)

• Alors que les ultimes témoins de cette période disparaissent et pour que leur mémoire ne s’éteignent pas,  le Centre international d’études et de recherches sur Vichy a choisi de les tirer de l’oubli. Pour ce faire et montrer que, “loin des clichés et des oppositions simplistes, il existe un Vichy du refus, qui s’est manifesté sous des formes diverses et avec des motivations différentes”, Michel Promérat, président du CIERV et Marie Debout, professeure d‘histoire au lycée Valery-Larbaud, ont réalisé une exposition. Intitulée sobrement “La mémoire des murs”. Elle entend rendre hommage à ceux qui, au péril de leur vie,  ont fait le choix de résister dans ce qui était alors la capitale de l’État Français. Un moyen pour répondre à la question  de savoir ce que nous disent de l’histoire d’une ville ses monuments aux morts, mais aussi les noms de ses rues et les plaques commémoratives apposées en divers endroits.

260px-Photo_Roger_Joseph_KESPY
Roger Kespy (1908-1944)

• Chacune des 17  notices rédigées par les deux auteurs retrace ainsi les parcours des uns et des autres. Qui étaient-ils ? Que faisaient-ils ? Quand pourquoi et comment ont-ils embrassé la cause de la résistance ? Quelles ont été leurs actions ? Quel a été leur sort tragique ? Autant de questions auxquelles l’exposition répond. On y apprend, par exemple, que Marc Juge, dont le nom a été attribué à une voie proche du centre commercial Cora, fut commissaire de police. Il était membre du réseau Marco Polo et  travaillait pour la France libre.  C’est ce qui lui valut d’être arrêté en janvier 1944 et  exécuté le 24 mars 1944.

• L’exposition ne se veut  évidemment pas exhaustive et elle est appelée à s’enrichir au fur et à mesure de la poursuite des  recherches.  Il est ainsi prévu, au cours de l’année 2019,   d’y ajouter de nouveaux panneaux. Ils seront consacrés aux  actions d’autres hommes et femmes pour lesquels aucune trace ne figure dans l’espace urbain, qu’il s’agisse de plaques ou de noms de rues.

téléchargement• Pour le président du CIERV, cette exposition est aussi un moyen de souligner  que certaines de ces plaques, qui pour la plupart ne portent aucune explication,  sont en mauvais état et auraient besoin d’être restaurées.

Savoir plus : Après le lycée Valery-Larbaud, l’exposition sera présentée au collège Les Célestins puis au lycée Albert-Londres. Au-delà, elle circulera dans les établissements scolaires qui en feront la demande. Depuis le 13 février, les 17 panneaux constituant l’exposition peuvent être téléchargés en format Pdf sur le site du Cierv (Article: Un Vichy du refus)

CIERV 1

Accéder au site du CIERV

CIRV 2

• À PROPOS DE LA BOURSE

JEAN MARIELLE…

images
Jean Marielle

◘ Quels sont ses objectifs? Le Comité en l’honneur des quatre-vingts parlementaires du 10 juillet 1940 offre une bourse dite Jean-Marielle destinée aux étudiants de Master II Recherche ou aux doctorants d’histoire ayant accompli leur cursus sur un sujet ayant trait aux conflits mondiaux et souhaitant continuer leurs travaux dans un domaine lié au pouvoir politique français entre le début de l’année 1940 et la fin de l’année 1945 dans la ville de Vichy.

◘ Quels sont les critères de sélection? : Les objectifs recherchés par le candidat et leur conformité avec le dessein du Comité en l’honneur des quatre-vingts parlementaires du 10 juillet 1940 ; la qualité pédagogique du dossier (notes, motivation, avis du responsable direct …) ; les moyens mis en œuvre par le candidat pour aboutir dans sa recherche.

◘ Que comprennent les bourses accordées? Une indemnité annuelle forfaitaire établie à 10 000 euros payée en dix versements mensuels ; la prise en charge de deux voyages aller-retour du domicile principal du candidat ou de son port d’arrivée en France métropolitaine, pour les candidats venant de l’étranger ou de l’Outre-mer, à la gare de Vichy.

 

2 commentaires

  1. Bien reçu, merci. Ces informations seront transmises à nos membres le 2 février prochain. Nous leur conseillerons de s’abonner à « Vu du Bourbonnais ».

    FXD.

    J’aime

Les commentaires sont fermés.